Bon ok, Bruckheimer ne fait que ça, mais il n'a jamais eu l'ambition de réaliser ses propres films.
- Déçu que L'Empire du Soleil se soit fait totalement éclipser (par Bertolucci) aux Oscars'88, il décide de ne plus mettre tous ses oeufs dans le même panier. L'année d'après il joue sur du velours avec Indiana Jones en vadrouille entre son bon papa et le Saint Graal, mais le coup ne réussit qu'à moitié puisqu'Always fait aujourd'hui plus penser à une marque de serviettes hygiéniques qu'au dernier film d'Audrey Hepburn.
- Spielberg double-bang, retour gagnant en 1993. Jurassic Park assomme le Box-office estival et La Liste de Schindler lui offre enfin quelques Oscars bien mérités et, par là, un prestige qui dépasse celui de simple 'entertainer', chose qu'Hitchcock, par exemple, n'avait pas su/voulu faire.
- Spielberg double-bang 3e édition en 2002. Minority Report enrichit Tom Cruise et Spielberg, qui avaient négocié des clauses léonines, mais à part ça rien d'extraordinaire. Pas mieux avec Catch me if you can qui ne met pas en scène assez de Hobbits à la recherche d'une famille pour faire parler de lui aux Oscars.
Je ne sais pas vous, mais moi c'est pas de ces films que j'attends le plus. Ça laisse de la place pour de bonnes surprises, mais Spielberg est devenu assez prévisible avec son sentimentalisme lourdaud, balotté entre Capra et Ford.
(via MCN)
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