lundi 14 mars 2005

Critique à la con, Episode VI

Non mais regardez-moi ce critique qui croit que son travail sert à autre chose que vendre du papier :
When people tell me they ignored my pan of Meet the Fockers and went to see it anyway - including my own parents - they invariably end their confession with, "I didn't think it would be that bad."

And maybe that's the real answer to the enduring popularity of bad movies.

Moviegoers are incorrigible optimists, in spite of all evidence to the contrary. Huddled together in the dark, temporarily insulated from the world's insanity, they keep wishing that everything will turn out all right.
Dans l'article il s'offusque d'un sketch de Chris Rock, présenté lors de la cérémonie des Oscars, qu'il trouve raciste (pour les noirs) et lui, il arrive avec son petit clavier de parasite prétentieux du 7e Art et ses gros doigts carrés, et il traite les spectateurs d'imbéciles heureux. Parce que c'est bien ça qu'il faut lire derrière son euphémisme des "incorrigibles optimistes."

A mettre à l'actif de notre incontinent criticailleur, tout de même, son aveu implicite de ne pas faire partie du monde des spectateurs. Ah ! Bel exemple d'abnégation que celle du critique de film : pas besoin de talent ni de lecteurs !

Pauvre petit censeur de joie, tu sais ce qu'il te dit monsieur Hulot ?
Desproges - Chroniques de la haine ordinaire, Criticon (19/2/86)
(via MCN)

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