mardi 16 octobre 2012

Le petit pirate en deux volumes

Et hop, une nouvelle étude qui affirme que le téléchargement illégal vient soutenir la consommation payante, pas détruire un pan vachement joli de notre industrie et culture d'identité nationale. « Les plus gros pirates de musique sont aussi les plus dépensiers en musique enregistrée » Et encore on ne parle pas de vidéo, parce que franchement pour les fans de ciné comme pour ceux de bonne zique, quand on aime on ne fait pas les rats.
Ah évidemment les maffias d'ayant droits n'osent même pas commenter ce genre d'analyse qui se multiplie depuis des années. Évidemment ça recentre le débat sur leur incompétence à anticiper, puis prendre le train de la révolution numérique en marche. Moi ce qui me choque le plus c'est que le discours alarmiste de chasse aux sorcières/culpabilisation nationale sous-entend que les associations d'ayant-droits reconnaissent qu'elles n'ajoutent aucune valeur ajoutée au delà de la duplication à l'infini des fichiers masters. Et les années passent et toujours pas la moindre honte à crier au feu hystériquement, et ces rentiers seront les premiers à incendier les français qui ne se lèvent pas tôt alors qu'eux mêmes ne font rien et, pire, nous postillonnent à la face avec des discours moralisateurs.