jeudi 10 février 2005

On joue au docteur ?

MoustacheDevinette (on verra après pour les gages) : mais qui est donc ce jovial monsieur ? (cliquez sur sa moustache)

Comme George W. Bush qui a un an de plus que lui, Herbert Streicher (son vrai nom) a découvert Dieu après un programme de désintoxication. Mais à la différence de Bush il était déjà célèbre à Washington avant ses problèmes d'alcool et sa rédemption passait par une vie paisible dans une ville tranquille, loin du feu des projecteurs.

Il est donc maintenant installé dans l'Etat des Mormons, à Park City, où il est heureux que les gens ne voient en lui que The Realtor, l'agent immobilier respecté qu'il est devenu. Pourtant il a été ovationné dans cette même ville lors du Festival de Sundance, il y a deux semaines, après la présentation d'un documentaire produit par Ron Howard.

L'histoire commence avec son retour des Marines en 1967 quand il s'installe à Manhattan, où il a grandit, avec l'idée de devenir acteur.
(lire la suite ici, ou l'article original du NY Magazine )

2 commentaires:

viktor a dit…

L'histoire commence à son retour des Marines en 1967 quand il s'intalle à NY avec l'idée de devenir acteur. Il enchaine les cours et les rôles dans des productions off-off Broadway, du théatre expérimental... Tout ça ne suffit pas à payer le loyer alors il suit les conseils d'un ami et gagne sa vie avec des extras dans des films pornos. Vu la confidentialité du genre à l'époque ça ne lui posait pas d'autre problème que d'accepter des pseudos comme Dick Hurt ou Peter Long (grande époque créative où, de son côté, Schwarzy se fait appeler Arnold Strong). D'ailleurs, comme il est le seul étalon à avoir une formation d'acteur il joue souvent le même rôle : le docteur qui a des répliques entières pour faire progresser l'intrique.
On arrive en janvier 1972 : il veut prendre un peu de recul alors il accepte d'être chef éclaragiste sur un long métrage porno. Et là tout s'accélère. Un acteur ne se pointe pas sur le plateau et il le remplace au 'pied' levé, sous le nom d'Harry Reems. Le film, Deep Throat (Gland-glotte en vostf), sort le 12 juin 1972 et c'est un phénomène qui lance la vague de démocratisation/banalisation du porno. Du jour au lendemain il devient célèbre... mais pas riche. Tous les bénéfices du film (le film se situerait devant Titanic) tombent dans la poche de la maffia qui l'a produit. Le FBI enquête et Harry, qui profitait de sa notoriété pour jouer dans des films habillés, se retrouve bouc émissaire devant un tribunal de Memphis avec huit maffieux. Condamné, il se bat, obtient la relaxe en appel puis décroche le rôle de Coach Calhoun dans Grease. Le plus dûr est passé ? Non les producteurs ne veulent pas se mettre à dos le public conservateur du Vieux Sud et le remplacent.
Harry retombe dans le porno sans enthousiasme, déprime et se met à boire. Jusqu'à deux litres de vodka par jour. Il continue le porno au kiliomètre et tape à droite à gauche pour ses longues descentes ethyliques.
Les années 80 n'ont pas été bonnes pour le cinéma, mais elles ont été encore pires pour Harry Reems.

Aujourd'hui s'il a trouvé la sérénité grâce aux montagnes de l'Utah, grâce à son métier et surtout grâce à Jeanne, sa femme depuis 15 ans, il ne renie pas pour autant son passé. Il porte toujours le nom qui l'a rendu célèbre, à une autre époque, pour le meilleur et pour le pire.
Et moi je dis bravo.

Anonyme a dit…

et hubert balsan il pue du gland?
je parie que son geste é t un hommage a la signature visuelle de sa copine la courte marquise d' O ?
jouons donc au jeu du pendu, 6 lettres pour retrouver son nom: ......

signé TGVIP trop peté pour s'excuser

PS: bravo pour ton entree bloggeuse