mercredi 9 février 2005

Spruce Goose, pow'd by Google

Depuis que j'ai installé un script pour suivre les stats de fréquentation il y a juste une semaine, ces deux mots : Spruce Goose, forment la première requête Google qui me vaut une visite (en fait juste un hit). Bravo donc à cet internaute de Lyon, client chez Wanadoo, surfant avec IE6 (bouh!) sur Windows XP et avec un configuration 800x600. Oui tout ça n'est pas très folichon mais il a eu le courage d'aller jusqu'à la 6e page de résultats !

Bravo donc, il a gagné le droit de revenir une autre fois parce que :
  • Le post contenant un Spruce Goose n'était plus sur la page d'accueil à laquelle renvoyait Google,
  • Il y trouvera une photo du Spruce Goose en même temps que tout plein d'occurences,
  • Il aura peut-être appris à mettre des guillemets devant les expressions exactes qu'il recherche. Niveau pertinence c'est mieux, d'ailleurs ce blog apparait alors - miracle de la technologie - sur la 5e page !
  • Il aura appris aussi à demander la page en cache pour trouver directement et plus facilement les occurences dans un long document,
  • Il aura donc trouvé rapido ce qu'il cherchait sur un autre blog comme celui-ci (de Touloouuuse, salut Niala !) :

  • Le 2 novembre 1947, le Spruce Goose vola 2 km sur la baie de Los Angeles. Cet hydravion géant tout en bois, d’une envergure de 97 m, long de 66 m, haut de 29 m, équipé de huit moteurs de 3 500 CV chacun, était conçu pour transporter 750 passagers sur 5000 km. Aux commandes du mastodonte le milliardaire Howard Hugues (1905-1976), qu’incarne Leonardo DiCaprio dans le nouveau Scorsese, Aviator.

    Et moi qui avait juste évoqué le Spruce Goose comme un raccourci de cette passion, que le film veut présenter comme touchante, d'un personnage mégalo au dernier degré ! Si encore j'avais comparé Hell's Angels à un gang-bang atmosphérique (hum, ça fait très cahiers du cinéma ce genre d'attelage), à une partouze aéro-cinématographique pour un obsédé du manche à balai, voyeur et pervers...
    J'aurais pu évoquer aussi ma déception que Scorsese n'ait pas ajouté un peu de triolisme (3some) avec Hugues, Kate Hepburn et Ava Garner.

    Ah ! que ne ferait-on pas pour augmenter ses stats à bon compte, pour capter un peu de ces visites vaines et démédullées, ce courant de fond chargé de méduses à la dérive. Hein ! C'est plus facile et plus rapide que d'attraper des vrais surfeurs, des bons petits gars assoiffés de connaissance et avides de perspectives nouvelles, qui survolent les vagues !
    Tels le Spruce Goose.

    Ok, des méduses, des oies apprêtées... je laisse la poésie à des pros.
      Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
      L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
      Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

      Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
      Ils regardaient monter en un ciel ignoré
      Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

    PS Dans la série 'ce que l'on trouve en dernier c'est ce qu'il faut mettre en premier' (mais je ne suis pas Pascal) Spruce Goose a plusieurs connotations en anglais. Déjà dans les sous-titres ils avaient traduit Oie farcie, pour autant que je me rappelle. En fait ça serait plus Grosse Dinde (le projet étant un peu la danseuse pas finaude du milliardaire). Mais le jeu de mot sur goose (nom d'un gros fer à repasser qu'utilisaient les tailleurs) et spruce (bois d'épicéa) est intraduisible : fer à repasser [volant] en bois.

    1 commentaire:

    Anonyme a dit…

    Vraiment très fort !!!

    1) Tu m'as quasi-obligé à effectuer par moi-même la recherche "Spruce Goose". (je ne t'ai pas retrouvé sur Google, ;-()

    2) Tu m'as fait découvrir un blog Toulousain (quoi, je ne le connaissais Pas ?!)

    3) Le jeu de mot n'est-il pas plutôt "fer à repasser [coulant] en bois" (en même temps, mon niveau en anglais est proche du 0)

    En tout cas, MDR