jeudi 14 avril 2005

Episode -30%

Emmanuelle nous propose un petit reportage sympa sur les gros consommateurs de Star Wars. Il parait qu'en bon langage pipo-marketing on parle de fans. C'est vrai qu'ils ont l'air gentils ces gars qui campent dans la rue pour être les premiers au ciné, mais moi, cet esprit gros nenfant (plus que bon enfant) me rend assez dubitatif (pour faire à mon tour dans l'euphémisme décoratif).
Non, franchement, je trouve ça déprimant tout ces consommateurs captifs, dépendants à un produit dilué rien que pour eux, parce qu'ils le valent bien. Exemple : est-ce que ce serait de la dialectique trop lourdement Michael Moorue que de mettre en regard ces clochards volontaires et de vrais SDF américains ? D'un côté de jovials intermittents du trottoir et en face la sécurité du non-emploi, l'assurance universelle de ne pas pouvoir tomber beaucoup plus bas que le caniveau.


Même décor, changement d'angle, William Goldman met la production de suites (sequels) au même niveau que faire le trottoir :
...sequels are whores movies.
(...)
In Lucas's case, I think there are precious few on the planet who preferred Return of the Jedi to Star Wars. Well, why, pray tell, should the Phantom Menace be any less boring and flawed than the last of the first trilogy?
People will come up with all kind of bullshit for whoring. I remember telling people, Well, there was just so much great stuff about Butch and Sundance I couldn't fit in the first one. Wonderful interesting new material.
Bullshit. That was whore talking.
And whatever Lucas tells us today about why he did the deed, whatever excuses he comes up with, it will be bullshit. If you disagree then answer this: why didn't he finance a sequel to Howard the Duck?
William Goldman, Which lie did I tell? (2000)
Ecrivain et scénariste américain oscarisé pour Butch Cassidy et le Kid (qui a donné une prequel dix ans après) puis pour les Hommes du Président.

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