lundi 11 avril 2005

Bullshit Broadcasting Corp.

Je ne connais pas la teneur originale ni le contexte de cette interview de Kristin Scott-Thomas (pour un programme international de la BBC, The Ticket) mais ça empeste la très mauvaise tambouille. Première, Studio ou même Ciné Live mettent toujours un peu plus de formes avant de publier ce genre de publi-reportage fourré aux vagues idées générales qui ne se raccrochent à aucun discours construit.

Titre du papier prémaché : "France embraces commercial film." Encore si c'était le titre d'une enquête approfondie sur le cinéma français des dernières années, mais non, c'est un vague lieu commun qui s'appuie (sans trop forcer) sur trois exemples (qui parlent d'eux-mêmes) : Amélie Poulain, Les Choristes et... Arsène Lupin bien-sûr.

Hé oui ! figurez-vous que ce film, passé inaperçu à l'automne dernier avant la sortie d'Amélie Poilue, est un phénomène du box-office. Premier paragraphe :
On the heels of Amelie and The Chorus, Scott Thomas' latest film Arsene Lupin, an unusual mix of costume drama, martial arts and computer-generated imagery, is another box office success story.

Donc, par là même, consécutivement, on n'a plus honte de faire des films qui gagnent de l'argent en France.
Moi ma conclusion c'est que quand les gars osent communiquer avec un tâché de presse aussi baveux c'est que le film doit être encore plus mauvais que ce que je pensais.

Pour l'histoire, Arsène Lupin, "ce mélange inhabituel de film en costumes, de film de kung-fu et d'images de synthèse" à 22m d'euros, a fait 1 184 240 entrées en France. Et il est porté disparu sur les autres marchés avant sa sortie tant attendue au Royaume-uni. Sortie DVD dans un mois en France, mais dispo depuis longtemps en import russe.
(via MCN)

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