vendredi 6 janvier 2006

Qu'est-ce qu'on en a à secouer des Oscars #2006-1

Profitons-en, c'est l'heure tranquille où les bavards baveux vont boire. Oui, profitons-en mes bien chers frères car n'ont pas commencé les traditionnels gaspillages de salive et de papier sur les 'nominations' (en bon français c'est quand même simple de dire sélection comme pour un festival lambda, non ?) ni leur épidémie de pronostics (très très) finaux sur les heureux vainqueurs qui vont pouvoir (enfin surtout celui de l'Oscar du meilleur film) profiter d'une exploitation prolongée grâce aux quelques copies ajoutées en prévision. C'est bien là le seul véritable enjeu des Oscars et un vrai luxe à notre époque où certains méchants garçons veulent ouvrir les vannes de l'offre numérique domestique (grosse galette DVD quand tu nous sussures des gros chiffres à l'oreille...) en même temps que les sorties salles.

Traditionnellement le buz commence avec la désignation du présentateur de la soirée et cette année, après le fiasco diplomatique de Chris Rock, et l'indisponibilité des valeurs sûres (et consensuelles) comme Billy Crystal et Steve Martin on peut rêver d'avoir quelque chose de moins ronronnant avec Jon Stewart.
Mr. Stewart is expected to bring a hipness to the affair, something the Oscars have been striving to achieve in an environment of declining ratings for awards shows.

As a constant critic of the Bush administration and its decision to go to war in Iraq, Mr. Stewart is also likely to bring a political edge to the telecast. His show, "The Daily Show With Jon Stewart," has become a central stop on the political media circuit for both right- and left-wingers, and has won Emmy and Peabody Awards for its politically barbed, too-close-for-comfort satire.

NY Times - 5 Jan. 06
MàJ: read more on the topic here.

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