En substance avec le numérique n'importe qui peut faire son film (ok) et se laisser émerveiller par la multitude d'options qui s'offrent à lui sur la table de montage.
August prend l'exemple de films tournés en motion-capture (acteurs couverts de capteurs devant des écrans bleus) par Zemeckis : la question n'est plus de choisir des angles de caméra, des prises etc. puisqu'absolument tout peut être imaginé sur la table de montage. Et pas besoin d'avoir le budget de Zemeckis pour se laisser bercer par les sirènes "du pouvoir absolu" du créateur sur ses images. Avec les capacités de stockage qui augmentent régulièrement un gars qui tourne en numérique va vouloir garder tout ses rushes et en particulier les garder comme options au montage, ce qui
1/enlève beaucoup à l'avantage de rapidité des stations numériques
et surtout 2/c'est "la porte ouverte à toutes les fenêtres" comme dirait Coluche puisque quasiment tout le monde peut donner son avis sur ce qui pourrait être changé et se gêne d'ailleurs de moins en moins.
Les monteurs craignent ainsi de se retrouver dans cette situation bien connue des scénaristes où on les prend pour de simples exécutants qui viennent prendre leurs instructions et doivent se démerder à faire ce qu'ils peuvent en les suivant.
Conclusion :
"Presenting a filmmaker with 100 options isn’t a help, but a hindrance. It means she has to consider 100 possibilities, or devise some system for winnowing them down into categories. That’s creative brainpower she could spend on some other, more important aspect of the film. Worse, the 99 unchosen possibilities will still weigh on her mind. In many ways, she was better off not knowing what she was missing.Lire le post original ici
Again, I’m a digital guy. But I think one of the best aspects of digital is its binary nature: yes or no, black or white, one or zero. To flourish, I think digital filmmaking needs to embrace some of this discipline.
We shouldn’t use technology simply to push back the decision-making process. Rather than cheering, “Anything is possible!” we should celebrate that “New things are possible.” The groundbreaking movies of the next decade won’t be the ones that use the most technology, but rather the ones that use it most intelligently."
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