mardi 7 juillet 2009

The Fog of War

Étrangement hier soir j'ai eu envie de revoir le puissant documentaire d'Errol Morris. Le début au moins, avec une courte scène de McNamarra dans son élément au coeur des 60s, qui enchaîne avec une générique qui pose on ne peut mieux le sujet, et l'émotion grace a la composition magnifique de Philip Glass.
Le lendemain j'apprends la mort de McNamara. La question que tout le monde me posait, apres que j'ai offert moultes fois le film en DVD (alors qu'au départ je l'avais téléchargé... f*ck Hadopi), tenait au jugement à porter sur cet homme qui essaie de s'amender en exposant toutes ses erreurs qui ont causé tant de morts civiles et militaires.
Bizarrement je ne me suis jamais pose la question de juger le personnage, peut-être trop subjugue par la puissance du documentaire dans son intégralité, pas juste comme un documentaire sur McNamara. C'était peut-être aussi son but de généraliser a partir de son expérience pour oter la pression de ses erreurs.

Si réponse il doit y avoir sur McNamara, celle-ci me parait la plus simple :
It's true, he was much more than a number cruncher. He was a sentimental, emotional man, tortured in some ways. But more than anything, he was a man who wanted to, needed to, be in control. And he could not be that man—no one can.
from
Newsweek

1 commentaire:

FatBelly a dit…

Most of the times, the end of a war bring such characters before us!

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