Pour tout ceux qui sont intéressés par les gros business qui prend de plus en plus le pas sur la simple magie du cinéma les chroniques du Hollywood Economist Ed J. Epstein pour Slate valent le détour.
Cette semaine on apprend que la révolution numérique pourrait modifier profondément le business model classique.
Soit le business model classique :
les studios dépensent plus en marketing que pour la production quitte à perdre de l’argent en salles pour
1/ doper les entrées en première semaine d’exploitation
2/ dont dépendaient directement les revenus annexes (location et vente video)
Or le gros pilonnage marketing touche surtout les ados, qui ont plus de temps à perdre pour subir ce pilonnage et les films qu’il promeut, et surtout qui ne sont pas les plus gros consommateurs de DVD.
De plus les marchands de DVD comptent sur ces galettes comme produit d’appel pour vendre des produits à plus forte marge (cas classique de l’alimentation dans la grande distrib) ce qui exclut encore les ados et donc la stratégie du pilonnage marketing pour inonder le marché dès les premiers jours d’exploitation.
Ajouter à ça l’explosion du CA du DVD qui dévalue mécaniquement les droits TV et les zones DVD qui appartiennent au passé, voilà assez d’ingrédients pour faire écrire un nouveau scénario pour le business plan qui va cartonner dans les salles (des marchés).
Le problème ? Comme c’est le DVD qui rapporte de l’argent tout ce beau monde rêve de pouvoir sortir ses galettes en même temps que la sortie salles. Ok, mais si on doit en venir à vendre des DVD à la sortie des multiplexes faudra penser à baisser le prix des entrées. Voire à offrir des places pour tout achat du DVD.
Bref encore une fois cette créativité étonifiante gagnerait surtout à être traduite sur les grands écrans.
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