J’ai souvent l’occasion de répéter ma position sur le téléchargement et faut dire qu’il y a du boulot face au discours officiel alarmiste.
Pour faire court :
1/ Le téléchargement est parfaitement légal, du moins en France. Ce qui ne l’est pas c’est le partage de fichiers (càd la mise à disposition gratuite d’une copie légale ou illégale).
2/ Le discours officiel fait du bourrage de crâne (et ça marche si l’on regarde les titres dans la presse) pour qu’on parle de piratage (acte criminel), pour criminaliser le téléchargement (droit reconnu) et, accessoirement, trouver des excuses à la médiocrité ambiante de la production.
Ce dernier point illustre parfaitement le pire de cette situation : à force de parler de courir après de faux problèmes on va trouver de fausses solutions beaucoup plus préjudiciables à l’équilibre du secteur que le statu quo.
3/ Le discours alarmiste consiste en effet à brandir des chiffres (impressionnants puisqu’ils illustrent la révolution numérique) pour crier au loup.
>> Exemple emblématique que l’on trouve reproduit encore dans le Monde de ce WE l’équation ‘‘Plus de téléchargements = moins d’entrées = moins de financements pour les films français.’’
Hé banane, la question n’est pas franco-française ou limitée à Internet, la question c’est de savoir quel sera l’avenir du cinéma à l’heure du tout-numérique. Quand le DVD est arrivé tout le monde a pris les bénéfices sans se poser de questions, hé bien justement ces questions les voilà qui arrivent au galop alors il ne s’agit pas de voir si on peut choisir celle qu'on préfère.
Pour les réponses, pour la créativité, artistique sur grand écran ou économique sur petit portefeuille, on repassera. Après la bataille.
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