Comme St. Thomas, le saint faquin protecteur de ce blog, je ne croirais (éventuellement) à Sideways que quand je l'aurais vu.
Mais un film qui fait vendre du vin (même si c'est surtout du Constellation californien) peut-il être mauvais ? (via imdb)
Mon pote JK rebondit sur mes doutes dus à l'enthousiasme un peu trop consensuel (malgré de récents efforts) de la critique US.
De : 'viktor'
Je me méfie un peu de Sideways qui est le petit chouchou de la critique US (apparemment les deux buddies sont un peu trop proches de la personnalité de loser culturé des critiques...).
Re : 'JK'
Sideways, ça sent à mort Lost in Translation 2 : je sors un petit film ultra intellectuel à la française avec des non-dits, des ellipses et des problèmes d’érection. Somme toute un genre à part entière depuis Sex, Lies and Videotape. Un film qui va bien plaire aussi à la critique chez nous.
Ce qui est vrai aussi, c’est que la télévision est tellement puissante qu’il y une sitcomisation de l’écriture à hollywood. Les personnages complexes et non schématiques sont de moins en moins fréquents. Je pense que dans Sideways, les critiques remercient le réalisateur de montrer des américains qui leur ressemblent : humains, pas forcément très moraux, mais pas des salauds non plus, bref, des gens normaux.
[l'article complet du critique dissident du NYT - avec la saison des récompenses il faut bien trouver qqch de nouveau à écrire : une critique des critiques avant une critique des récompenses...]
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