J'apprends aujourd'hui que Luc Besson a été condamné pour plagiat. Je me marre parce que comme le journaliste de Libé l'évoque très justement en introduction :
Luc Besson a un réel talent au niveau visuel, au niveau de la mise en images et de la mise en scène. Mais au niveau scénario... Voir ou revoir Subway, Nikita ou Léon à l'âge adulte c'est se retrouver face à un spectacle visuellement, techniquement irréprochable mais sur le fond on a là des films totalement immatures, où les personnages sont tous de grands enfants attardés, des inadaptés à la vie sociale. Comme Besson.
Mais Besson a eu du succès et en plus il ne l'a pas partagé donc il a voulu continuer sa tambouille à une dimension industrielle, c'est à dire en récupérant tous les bénéfices de son savoir-faire des films qui marchent. D'où EuropaCorp, que j'appelle affectueusement EuropaCrap.
Comme Luc a un gros ego qui lui fait ne jamais remettre en doute qu'il n'a besoin de personne pour pondre des sujets de films et des synopsis pour alimenter ses joujoux EuropaCrap et la Cité du Cinéma (pour lesquels il a trouvé des gogos actionnaires et contribuables), il se contente de ce qui peut bien sortir de son cerveau d'adolescent niais et associal. Après tout, entre les adolescents plus ou moins niais et/ou associaux et les adultes régressifs, il y a un marché.
Mais voilà, à force de chercher dans son cerveau aride des idées bateau de films pour ados incultes il finit par recycler d'un peu trop près des trucs dont il s'est déjà largement "inspiré" dans le passé. Comme avec toutes les bouses que Besson produit à la chaîne (avec plus ou moins de succès, et entre 2 cautions artistiques qui font vaguement illusion) il vaut mieux arriver à en rire, comme Mozinor qui souligna brillamment les travers (de porc) de l'enfant pas terrible du cinéma français.
Et pour rire cette fois pas besoin d'aller chercher plus loin que chez les Usual Suspects de la promotion invertébrée, ceux qui se couchent devant les gros budgets marketing. Ici c'est donc Première qui ose diffuser un papier avec, énorme effet comique, un angle d'analyse juridique sur les risques d'une telle interprétation de la propriété intellectuelle.
Les films de Luc Besson n’ont jamais brillé par leur originalité, mais voilà que l’un d’eux est carrément reconnu comme une «contrefaçon» par la justice française.Le principal problème avec Besson c'est sa mégalomanie, son ego qui n'a pas trouvé de contre-mesure dans un duo avec un producteur, un scénariste... Il a eu très vite du succès et très vite il a eu carte blanche et par la suite tout le monde s'est courbé devant lui pour saluer le cinéaste ou l'homme d'affaire. De fait ce mec n'a jamais grandit, il est toujours un grand enfant qui fait des caprices et se croit tout permis vu qu'on cède à chaque fois. Cf. son caca nerveux pour pouvoir tourner Valérian en France avec les mêmes crédits d'impôts qu'il aurait eu en Hongrie.
Luc Besson a un réel talent au niveau visuel, au niveau de la mise en images et de la mise en scène. Mais au niveau scénario... Voir ou revoir Subway, Nikita ou Léon à l'âge adulte c'est se retrouver face à un spectacle visuellement, techniquement irréprochable mais sur le fond on a là des films totalement immatures, où les personnages sont tous de grands enfants attardés, des inadaptés à la vie sociale. Comme Besson.
Mais Besson a eu du succès et en plus il ne l'a pas partagé donc il a voulu continuer sa tambouille à une dimension industrielle, c'est à dire en récupérant tous les bénéfices de son savoir-faire des films qui marchent. D'où EuropaCorp, que j'appelle affectueusement EuropaCrap.
Comme Luc a un gros ego qui lui fait ne jamais remettre en doute qu'il n'a besoin de personne pour pondre des sujets de films et des synopsis pour alimenter ses joujoux EuropaCrap et la Cité du Cinéma (pour lesquels il a trouvé des gogos actionnaires et contribuables), il se contente de ce qui peut bien sortir de son cerveau d'adolescent niais et associal. Après tout, entre les adolescents plus ou moins niais et/ou associaux et les adultes régressifs, il y a un marché.
Mais voilà, à force de chercher dans son cerveau aride des idées bateau de films pour ados incultes il finit par recycler d'un peu trop près des trucs dont il s'est déjà largement "inspiré" dans le passé. Comme avec toutes les bouses que Besson produit à la chaîne (avec plus ou moins de succès, et entre 2 cautions artistiques qui font vaguement illusion) il vaut mieux arriver à en rire, comme Mozinor qui souligna brillamment les travers (de porc) de l'enfant pas terrible du cinéma français.
Et pour rire cette fois pas besoin d'aller chercher plus loin que chez les Usual Suspects de la promotion invertébrée, ceux qui se couchent devant les gros budgets marketing. Ici c'est donc Première qui ose diffuser un papier avec, énorme effet comique, un angle d'analyse juridique sur les risques d'une telle interprétation de la propriété intellectuelle.
Ce jugement envers Besson et EuropaCorp est purement symbolique. La somme réclamée est faible et ne saurait en aucun cas être en mesure de réparer financièrement un préjudice s'il était réellement subi. Mais s’il est confirmé en appel, sa jurisprudence pourrait avoir des répercussions catastrophiques en condamnant l'industrie du monde entier à devenir une arène de règlements de comptes où il ne sera plus possible de créer librement sans que les scénarios soient passés au peigne fin par des armées d'avocats, jusqu'à ce que tout ce qui peut ressembler à quoi que ce soit produit avant soit supprimé.On notera l'opposition entre l'analyse du caractère symbolique du dédommagement et le risque de la jurisprudence. Oui, ben c'est le pigiste de Première, fallait pas s'attendre à une vrai analyse. Mais sur le fond, comme dirait Desproges à l'adresse d'un autre "inemployé aux écritures" pompeusement bardé du titre de critique cinéma :
Merci à toi, incontinent crétin justement ignoré, merci d'avoir fait sous toi.Défendre la création cinématographique en parlant d'un ersatz à Besson ce serait un peu comme parler de gastronomie pour défendre la viande de cheval roumain dans des barquettes surgelées de hachis parmentier Findus. Que dire de plus ? Toute la blague est dans la compilation d'idées qui est censée faire figure d'argumentaire détaillé :
- angle pseudo-juridique donc, qui a lui seul réanimerait le compte twitter de Maitre Eolas
- l'argument du jeu vidéo qui s'inspire du même film de John Carpenter
- le morceau de culture underground à propos du scénario de Bright Angel Falling (James Cameron/Peter Hyams)
- la même avec le scénario du remake par Jonathan Mostow (qui est directement un argument à charge...)
- le pompon : "La création n'existe pas dans le vide" Vive la liberté de créer en remixant. A bas le copyright donc ! Faudra penser à soumettre l'idée à Groluc.
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