Chaque année en discutant ciné il y avait toujours une discussion où on se rendait compte que Glenn Ford était encore en vie. Et puis voilà à 90 ans c'est un peu le dernier poilu qui disparait. Evidemment c'est pas comme la disparition de Katherine Hepburn, j'ai toujours trouvé que cet acteur manquait de charisme, de personnalité. Même dans ce qui est pour moi son meilleur rôle (
The Big Heat - 1953, de Fritz Lang intitulé à la va-vite
Règlement de comptes en vf) il n'est pas particulièrement impressionnant. Dans
Gilda il réussit même à se faire voler la vedette par Rita Hayworth qui n'a jamais été qu'une danseuse qui savait à peu près jouer.
Mais il a incarné l'américain moyen, très moyen, jamais trop drôle, jamais trop ému. Une sorte de Tintin, héros sans aspérité dans lequel tous les baby-boomers et leurs parents pouvaient se projeter.
"When I'm on camera, I have to do things pretty much the way I do things in everyday life. It gives the audience someone real to identify with."
"People laugh when I say I'm not an actor, but I'm not, I play myself."
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