Bien sûr que personne n'a la formule magique et c'est d'ailleurs drôle de voir sortir chaque année des études de 500 pages où des consultants de la galaxie m6041 expliquent comment fabriquer un produit parfait. Bon ya aussi les petits futés comme Bruckheimer qui ont vraiment le sens du business mais ça aussi ça fait partie des impondérables.
J'en parlais il y a peu à propos de The Island, un film qui marche c'est une adéquation entre une ambition, une époque, un public et la manière de susciter l'attente du public. En bref le film :
- doit correspondre à ce qu'une partie du public aura envie d'aller voir (c'est le point de départ, artistique ou pas, de vouloir toucher les gens),
- doit être réussi... dans son genre (ce qui laisse la place à des films absolument mauvais voire infâmes, tout dépend des ambitions de départ),
- enfin il ne faut pas que le film soit sur-vendu ou sous-vendu (c'est le travail de la communication/marketing de susciter les attentes sur ce que le film est ou peut devenir).
Je n'aime pas trop comment le gars dit ça (c'est un bon gros marketeur sans coeur et sans reproche) mais l'idée y est :
[...] studios may look more and more to the Internet to find audiences. "It's the opposite of buying a spread in a newspaper or a slew of 30-second slots on TV," Mr. Jaffe said. "Studios need to stop trying to reach the most people and focus on reaching the best people."
Interviews de Fernando Meirelles sur son travail ici et là.
Interview de Ralph Fiennes de ce côté (audio).
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