J'adore ce genre d'amorti du tibia journalistique :
Réputés pour leurs excès et leur sens de la fête, les salariés de Wild Bunch le sont aussi pour leur moyens et leur professionnalisme, si bien que de nombreux gros projets arrivent directement à eux.Dans les autres crémeries on ne réussit pas encore à impressionner le journaliste sans être obligé de présenter sagement (naïvement ?) la vérité toute nue :
"Les vendeurs sont devenus de véritables partenaires du film, dit-il [Eric Lagesse, DG de Pyramide]. Ils ont leur mot à dire sur le script et le montage et le disent de plus en plus. Combien de fois a-t-on entendu que le film était "vraiment too French", c'est-à-dire qu'il ne se passe rien et que ça bavarde un max ? Nous cherchons le juste milieu entre le film grand public et le film d'auteur pour atteindre 100 000, 200 000, 300 000 entrées, voire 1 million !"
Ben voyons. Je précise tout de suite que le film d'auteur, en plus de pouvoir se faire une place dans des festivals aux fiestas plus ou moins réussies, peut être une bonne affaire pour les footage traders : pas cher et qui peut rapporter gros, comme des junks bonds.
Après tout "Film d'Auteur" c'est juste une catégorie marketing qui rassemble des produits à valeur hautement spéculative.
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