Que c'est-il passé le 13 août dernier ? Le box-office français a clos une semaine avec 10 films américains dans le top 10. Oui, pas un seul film français dans les 10 meilleures entrées en salles entre le 7 et le 13 août. Ça n'a l'air de pas grand chose mais ça n'était jamais arrivé. Le précédent record, d'après Davy de Cine-directors.net, remontait à 2000 avec 8 films américains en tête.
Alors certes le mois d'août n'est pas très favorable, et on a pu ponctuellement avoir ce genre de cas extrême se présenter au cours des 30 dernières années. Mais les circonstances aggravantes sont là : depuis 2000 aucune situation aussi critique. Pas de film français qui surnage sur une stratégie de sortie au cœur de l'été, 10 films américains. Oui, parce qu'il n'y a pas non plus un film chinois ou scandinave ou anglais... qui se positionne dans le tas. Et pour couronner le tout la semaine suivante (14-21 août) s'annonce aussi mauvaise pour le cinéma français avec toujours aucun film français dans le top 10 (9 films américains en tête suivis d'un film Sud-africain)*. L'addition est très sévère et risque donc de s'alourdir puisque déjà, sur les 2 semaines écoulées (31-32), la part de marché du cinéma français plafonne à 9%.
D'INTOUCHABLES A INSAISISSABLES
Davy revient d'ailleurs en détail sur l'année de résultats médiocres voire franchement minables pour le cinéma français. Certains osent dire que le coup de gueule de Vincent Maraval a porté préjudice au cinéma français. La bonne blague... La vérité c'est qu'il y a 18 mois Intouchables était l'arbre qui cachait la forêt de l'indigence de l'offre cinématographique française, bien calée sur ses prétentions d'exception culturelle. L'ironie c'est que le 13 août c'est un réalisateur français, rodé dans les écuries Besson, qui mène la danse avec Insaisissables (Now You See Me en v.o.), un gros film d'action avec une approche originale. Au passage notons que gros film d'action c'est le rayon Besson qui clame son attachement à la France tout en y produisant des films pas vraiment exceptionnels ni franchement culturels.
Alors certes le mois d'août n'est pas très favorable, et on a pu ponctuellement avoir ce genre de cas extrême se présenter au cours des 30 dernières années. Mais les circonstances aggravantes sont là : depuis 2000 aucune situation aussi critique. Pas de film français qui surnage sur une stratégie de sortie au cœur de l'été, 10 films américains. Oui, parce qu'il n'y a pas non plus un film chinois ou scandinave ou anglais... qui se positionne dans le tas. Et pour couronner le tout la semaine suivante (14-21 août) s'annonce aussi mauvaise pour le cinéma français avec toujours aucun film français dans le top 10 (9 films américains en tête suivis d'un film Sud-africain)*. L'addition est très sévère et risque donc de s'alourdir puisque déjà, sur les 2 semaines écoulées (31-32), la part de marché du cinéma français plafonne à 9%.
D'INTOUCHABLES A INSAISISSABLES
Davy revient d'ailleurs en détail sur l'année de résultats médiocres voire franchement minables pour le cinéma français. Certains osent dire que le coup de gueule de Vincent Maraval a porté préjudice au cinéma français. La bonne blague... La vérité c'est qu'il y a 18 mois Intouchables était l'arbre qui cachait la forêt de l'indigence de l'offre cinématographique française, bien calée sur ses prétentions d'exception culturelle. L'ironie c'est que le 13 août c'est un réalisateur français, rodé dans les écuries Besson, qui mène la danse avec Insaisissables (Now You See Me en v.o.), un gros film d'action avec une approche originale. Au passage notons que gros film d'action c'est le rayon Besson qui clame son attachement à la France tout en y produisant des films pas vraiment exceptionnels ni franchement culturels.