En 2005, pour la première fois, le cinéma a vu sa part du marché DVD baisser cruellement au profit des séries télé et des enregistrements de spectacles.
Autant dire que les gros Nicodinosaur Seydoux qui nous ont bassiné avec leur com' "le téléchargement tue le cinéma" ne vont plus avoir beaucoup de temps pour comprendre dans quel sens faire évoluer leur métier. Peut-être qu'au final ils comprendront cette règle essentielle que c'est le client qui a toujours raison donc que c'est lui qui donne le ton du changement des habitudes de consommation.
Malheureusement j'ai bien peur que nos oncles Picsous du cinéma comprennent surtout ce qu'ils veulent, c'est à dire que le consommateur veut plus de contenu plus vite et plus facilement. Sans réfléchir à l'inéluctable banalisation du contenu une fois totalement dématérialisé.
Je n'ai pas l'impression de mener un combat d'arrière garde en disant que l'avenir du cinéma se joue dans les salles et pas ailleurs, j'ai juste l'impression d'être platement dans le vrai.
Simplement je dirais que le cinéma va à la rencontre de ses spectateurs, en créant des événements, des opportunités de sortie, des sujets de discussion et matière à débat. Avec la dématérialisation vécue comme la voie à sens unique du Futur toutes une industrie veut voir de nouveaux débouchés mais personne ne se pose la question de ce qui fait qu'on va avoir envie de voir un film ou non.
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