jeudi 31 mars 2005

Entrées Pp du mercredi 30

1 MILLION DOLLAR BABY ....... 15 197
2 VAILLANT PIGEON DE COMBAT ! .... 14 543
3 THE RING 2 ............. 13 282
4 L'ANTIDOTE ............. 8 675
5 HITCH ...................... 7 276
6 TOUT POUR PLAIRE ......... 5 880
7 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE .... 5 157
8 BE COOL ............... 3 933
9 CRUSTACES & COQUILLAGES .... 3 736
10 VA, VIS ET DEVIENS ......... 3 525
11 LE FILS DU MASK ... 3 351
12 HOTEL RWANDA .... 3 045

mercredi 30 mars 2005

Box-office Pp semaine 13

1 MILLION DOLLAR BABY ............. 217 541
2 HITCH ................................. 120 982
3 TOUT POUR PLAIRE .......... 81 506
4 BE COOL ...................... 73 512
5 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE ..... 66 182
6 LE FILS DU MASK ......... 48 674
7 SAW ...................... 41 221
8 RAY ...................... 32 006
9 BOUDU .................... 21 983
10 LES MOTS BLEUS ....... 16 491

mardi 29 mars 2005

MGM vs. Grokster

Les studios mettent toutes leurs forces dans la balance de la Justice pour rendre illégal le téléchargement en P2P. Toutes leurs forces aux Etats-unis ça veut dire d'énormes frais d'avocats pour lessiver l'adversaire. Par exemple c'est comme ça que la Scientologie a coulé les associations anti-sectes qui la gênaient : en lançant des procédures longues et coûteuses que seuls des entreprises ou des particuliers millionaires peuvent se permettre.

Manque de bol pour MGM, qui s'attaque aux sociétés derrière les logiciels P2P Grokster et Morpheus, Mark Cuban est prêt à suivre les enchères. Pour voir, parce qu'il croit aux innovations technologiques comme moteur de la croissance, mais surtout parce qu'avec ses armées d'avocats MGM prépare un scénario qui pourrait convaincre les vieux sages de la Cour Suprême. Ce scénario hollywoodien est simple comme du Walt Disney : si le P2P a des répercussions sur le chiffre d'affaires de l'industrie de la musique, du cinéma et du logiciel, c'est donc qu'il est néfaste.

This isn't the big content companies against the technology companies. This is the big content companies, against me. Mark Cuban and my little content company. It's about our ability to use future innovations to compete vs their ability to use the courts to shut down our ability to compete. It's that simple.

Lire aussi dans Libé une bonne synthèse sur plus d'un siècle de petits cris vite étouffés sous les innovations.

lundi 28 mars 2005

BO WE 13 Paris-RP

Sur la lancée du Printemps du Cinéma, avec le lundi de Pâques qui devrait aider pour la fin de semaine.

1 MILLION DOLLAR BABY .... 155 199
2 HITCH ....................... 88 947
3 TOUT POUR PLAIRE .. 57 941
4 BE COOL ................... 53 584
5 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE ..... 46 985
6 LE FILS DU MASK .. 35 526
7 SAW ...................... 29 460
8 RAY ....................... 21 469
9 BOUDU ..................... 15 368
10 LES MOTS BLEUS .... 11 121

jeudi 24 mars 2005

Entrées Pp du mercredi 23

1 MILLION DOLLAR BABY ....... 21 256
2 HITCH ........... 10 615
3 BE COOL ......... 8 419
4 TOUT POUR PLAIRE ..... 7 880
5 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE ... 6 683
6 LE FILS DU MASK ... 6 467
7 SAW ..................... 4 176
8 RAY ...................... 2 319
9 LES MOTS BLEUS .. 1 602
10 BOUDU ................ 1 528

mercredi 23 mars 2005

'Million Dollar Baby' selon Leloup

L’histoire – sans spoiler :
Maggie (Swank), la trentaine, ayant grandi dans une famille pauvre que l’on qualifierait de « white trash » aux Etats-Unis, s’entête de devenir une boxer pro alors qu’elle a déjà bien dépassé la trentaine.
Frankie (Eastwood), après moulte hésitation, et l’intervention de son homme à
tout faire - Freeman - décide de la prendre sous son aile, à l’essai, à contrecoeur.

Ce qui impressionne le plus dans Million Dollar Baby, c’est la justesse de ton.
Eastwood s’attable à un scénario simple, mais chargé d’émotion.
Là ou beaucoup d’autres réalisateurs auraient versé dans la surcharge d’effets, Eastwood garde énormément de retenu. Chez Eastwood, la confiance, l’amitié, et le respect, ne se donnent pas facilement, ils se gagnent. Et sur le ring, et à l’entraînement, dans l’effort, la souffrance, et l’abnégation.
Le film est un long apprivoisement entre deux être cassés par la vie.
Ce n’est pas le moindre mérite de Eastwood que d’aimer ces personnages apparemment sans grandeur, car sans réussite sociale.
Sans sermon, et dans une Amérique qui sacralise la réussite sociale à tout prix, Eastwood nous prouve la grandeur ces être brisés, qui refusent de baisser les bras, et continuent à se battre.
Bien que reposant sue un canevas proche de Rocky, Million Dollar n’est pas une success story au sens « achievement » du terme, mais une success story sur le courage.

« Tough ain’t enough »

Au centre du film, Hilary Swank. Elle rayonne. Elle ne joue pas, elle est Maggie.
C’est un être simple, car la vie ne lui a pas offert de choix. Elle survit, dans une Amérique ou un seul job (elle est serveuse) permet à peine à payer le loyer.
Sa vraie vie commence le soir, dans la solitude de ces entraînements interminables, ou elle essaye d’apprendre toute seule les subtilités de la boxe. Ce qui surprend dans son personnage, c’est qu’il est au dessus de tout misérabilisme. La vie n’a pas été très généreuse avec Maggie, qui est serveuse depuis ses treize ans. Pourtant, elle n’en veut pas à la vie.

Elle semble juste habitée, par l’envie de boxer, d’apprendre le beau mouvement, de prouver et de se prouver qu’elle est plus qu’une serveuse.
Elle a beaucoup d’amour à donner, mais personne avec qui le partager.

Si pour elle la boxe est un sésame pour acheter sa liberté (d’où le titre), elle ne boxe jamais par vengeance ou par cupidité. Les scènes de combats sont éclairées de regards félins, astucieux, et enfantins lors des victoires. C’est l’ascension d’une petite grenouille timide jusque dans les hautes sphères de la boxe féminine. Conte moderne.

Unforgiven 2

La filiation avec Impitoyable semble évidente. Ces deux films s’appuient sur des histoires très simples, traitées linéairement, sans effets de style. Ils partagent une grande âpreté dans les sentiments humains, un refus du misérabilisme. Frankie est le frère de William Munny. Ils sont tous deux au crépuscule de leur vie, êtres solitaires, brusques, bourrus, refusant toute concession, mais pourtant habités d’une détermination et d’une fidélité sans faille.

Hilary Swank est le pendant féminin de Clint Eastwood : carrure frêle, mais nerveuse, visage osseux, œil malicieux. Si Eastwood était plus jeune, on pourrait tout à fait les imaginer ensemble tant l’alchimie fonctionne à l’écran.
Swank rappelle énormément une autre femme qui joua un rôle important dans la vie de Eastwood : Sondra Locke qui partagea sa vie durant 15 ans et 8 films.
Même dégaine de classe moyenne, même détermination, même sensualité animale.

Cette dureté entre les personnages, qui cache des sentiments, ce granit qui au fil des combats s’effrite pour se transformer en admiration mutuelle et en amour, est le véritable moteur du film, qui ne manquera pas de vous bouleverser.
-Leloup-

Box-office Paris-RP de printemps

La semaine 12 profite à fond, avec ses nouveautés, de l'effet Printemps du Cinéma.

1 HITCH ............................................ 218 207
2 TOUT POUR PLAIRE ........................... 142 090
3 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE .... 104 737
4 SAW ................ 75 142
5 RAY ...................... 53 342
6 BOUDU ................. 45 605
7 ELEKTRA ................. 33 200
8 LE COUPERET .......... 30 808
9 LA VIE AQUATIQUE .... 30 107
10 LADDER 49 ................. 20 647
11 MEET THE FOCKERS ..... 20 524
12 CAPTAIN SKY... .............. 19 519

mardi 22 mars 2005

De se battre mon réalisateur s'est arrêté

A chaud, parce qu'il le vaut bien, ma critique Imdb du dernier film de Jacques Audiard, De battre mon coeur s'est arrêté.

MàJ : Mise à plat (en French) de cette réaction à chaud dans les commentaires.

French cinema pleased with itself. Once and again.

I'm trying to understand what those guys had in mind before the movie was put into production. The producer must have been pleased enough yet to cradle the new opus from a Great Film Auteur. The auteur himself ? He must have been pleased with the sample of a premise he had with the central character. That must be it: Jacques Audiard said in an interview he wanted to make a movie far less written than his previous directorial effort (Read my lips). What do you call that? Experimenting a new creative workshop or indulging in pretentious laziness? No, it's just a French disease: the auteur attitude. People keep telling you you're good and you end up believing them and then half your brain goes to sleep.

So there's Thomas, he does nothing with his life and certainly no good. Then Thomas gets the feeling he can do better. Not better in a spectacular way but anything that might strip him off his nihilistic way of life is welcome. OK. But his inner conflict is so flatly described the movie never pulls off. You know, this is the kind of movie where the director is pleased with his own sympathy for his loser of a hero. The director shoots him in a sympathetic way but you never empathize. Why? Because the director fails to get the lively thrust of this character in the frame. Audiard quotes
Il Bidone as a reference. Well, I'm sorry this is a perfect example of Fellini's failure to take his sympathy for losers off the ground. Sympathy might be a good starting point but if you keep playing that note over and over again till it's time for a conclusion, I suspect moviegoers will feel the movie doesn't deliver.

At best - or if you think you're here on a mission to pump up French auteurs - you can say the storytelling is smooth. Yet there's no storyline. Everything is linear, nothing builds up from a previous event and the overwhelming noir mood is supposed to swallow the episodic nature of the whole thing. Oh yes, something occurs that makes Thomas think he should catch up with his buried past of a promising piano pupil. It's not even an anecdote. And then... and after that... Yes it flows. Yes it goes nowhere. As most French films do when the boys in charge have come to think either they're big fat auteurs or nice little respected artists.
In the meanwhile fewer and fewer people go to the movies.

lundi 21 mars 2005

WE : ménage de printemps en tête du BO

1 HITCH .............................. 153 341
2 TOUT POUR PLAIRE ................... 93 835
3 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE .. 69 730
4 SAW ................ 47 176
5 RAY ................ 33 852
6 BOUDU ................ 31 192
7 ELEKTRA ............ 22 892
8 LIFE AQUATIC ....... 20 485
9 LE COUPERET ........ 18 840
10 LADDER 49 ............. 13 937
11 CAPTAIN SKY... ......... 13 544
12 MEET THE FOCKERS ..... 12 886

jeudi 17 mars 2005

Entrées de mercredi

1 HITCH ............... 23 070
2 TOUT POUR PLAIRE ....... 14 995
3 DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRETE .. 9 874
4 SAW ...... 7 135
5 BOUDU .... 4 367
6 RAY ......... 4 135
7 ELEKTRA ... 3 095
8 LA VIE AQUATIQUE .... 2 840
9 LE COUPERET ....... 2 552
10 SKY CAPTAIN... ...... 2 282

mercredi 16 mars 2005

Somnium et Numeri - compression numérique

Du rêve pas cher et des chiffres qui font rêver, voilà la recette de la politique moderne.
Tant que les chiffres sont en accord avec un discours de base conçu pour rassurer, convaincre ou simplement endormir, personne ne va aller creuser derrière ce qu'il y a. Et le principe des chiffres c'est qu'on peut leur faire dire ce que l'on veut parce qu'il suffit de choisir ceux qu'on va lâcher dans la nature. Un chiffre c'est concis, c'est net, donc c'est facilement mémorisable, et surtout ça a l'air transparent. "Les chiffres parlent d'eux-mêmes" avait sorti le père Balladur dans un accès de mépris pour le peuple il y a une douzaine d'années.

Aujourd'hui, pour résumer la complexité du monde, on fait des classements. Top 100 des personnalités les plus riches, des pays les plus endettés, box-office des films... tout ça n'a aucune signification en soi mais en éliminant les cas particuliers on a l'impression d'obtenir une vision d'ensemble.
Bienvenue dans l'ère de la compression numérique, des marchands de moyenne et des experts multi-tâche. Soixante millions de consommateurs, et nous et nous et nous, qu'on prend de plus en plus pour des moutons numériques.


Le WSJ, qui adore se faire l'écho des statistiques officielles, a piqué un petit somme ce matin en recopiant sans broncher la bonne parole du nouveau patron de la MPAA.
Dan Glickman, named in September as chief executive of the Los Angeles trade group, said the average movie in 2004 cost $98 million to make and market. That was a 5% decline from the prior year, as average marketing costs fell to $34.4 million a picture.
a Wall Street Journal Staff Reporter (??)
March 16, 2005; Page B2

Heureusement il existe aussi de vrais journalistes pas virtuels qui ne prennent pas pour argent comptant les conclusions qu'on leur livre à domicile.
In truth, even if the numbers are to be believed, actual costs haven't declined one iota. What has changed is that the studios have found myriad ways to limit its up front expenditures.

(...)

It's also a fact that you can take a lot of numbers and fold, spindle and mutilate them until they're unrecognizable. Glickman and NATO president John Fithian did yeoman like work spinning positive about another year of declining admissions. Their presentation stated that the average cost of a ticket went up by 3% while the number of buyers declined 2.4% to approximately 1.54 billion.

One of the bright spots according to the report was the fact that frequent moviegoers - people that see at least one movie a month - comprised 28% of ticket buyers. It represented a 12% increase for the group from 2003. So, if truth be told, not only are admissions falling but as well the core movie public is shrinking.

Neither Glickman nor Fithian addressed the fact that a fewer people are going to the movies.
Leonard Klady, Movie City News

Box-office Paris-RP semaine 11

1 BOUDU .......... 99 278
2 RAY .................... 72 971
3 ELEKTRA ........... 69 153
4 LIFE AQUATIC ...... 59 248
5 LE COUPERET ........... 49 470
6 MEET THE FOCKERS ....... 37 751
7 ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 ... 34 492
8 NEVERLAND ..... 28 016
9 CONSTANTINE .... 22 959
10 TROUBLE JEU .... 19 991
11 TEAM AMERICA WORLD POLICE .. 19 733
12 SEED OF CHUCKY ..... 19 484

lundi 14 mars 2005

Critique à la con, Episode VI

Non mais regardez-moi ce critique qui croit que son travail sert à autre chose que vendre du papier :
When people tell me they ignored my pan of Meet the Fockers and went to see it anyway - including my own parents - they invariably end their confession with, "I didn't think it would be that bad."

And maybe that's the real answer to the enduring popularity of bad movies.

Moviegoers are incorrigible optimists, in spite of all evidence to the contrary. Huddled together in the dark, temporarily insulated from the world's insanity, they keep wishing that everything will turn out all right.
Dans l'article il s'offusque d'un sketch de Chris Rock, présenté lors de la cérémonie des Oscars, qu'il trouve raciste (pour les noirs) et lui, il arrive avec son petit clavier de parasite prétentieux du 7e Art et ses gros doigts carrés, et il traite les spectateurs d'imbéciles heureux. Parce que c'est bien ça qu'il faut lire derrière son euphémisme des "incorrigibles optimistes."

A mettre à l'actif de notre incontinent criticailleur, tout de même, son aveu implicite de ne pas faire partie du monde des spectateurs. Ah ! Bel exemple d'abnégation que celle du critique de film : pas besoin de talent ni de lecteurs !

Pauvre petit censeur de joie, tu sais ce qu'il te dit monsieur Hulot ?
Desproges - Chroniques de la haine ordinaire, Criticon (19/2/86)
(via MCN)

Box-Office Pp WE 11

Cette fois-ci il faisait un peu trop beau le week-end...
Enfin faut dire que l'offre n'est pas folichonne en attendant Million Dollar Baby.

1 BOUDU ................. 84 399
2 RAY ..................... 61 259
3 ELEKTRA ................ 60 043
4 LA VIE AQUATIQUE ..... 50 245
5 LE COUPERET .............. 41 114
6 MEET THE FOCKERS ........ 32 374
7 ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 .. 28 741
8 NEVERLAND ......................... 23 662
9 CONSTANTINE ....................... 19 425
10 SEED OF CHUCKY ................... 17 077
11 TROUBLE JEU ......................... 16 657
12 TEAM AMERICA WORLD POLICE ..... 16 303

samedi 12 mars 2005

Everything You Always Wanted to Know About DV

Tout ce que vous avez toujours savoir sur la technique numérique sans jamais oser le demander, c'est sur le site d'Adam Wilt, video geek autoproclamé (transmis par JK, alias Le loup du Hoggar).

Extrait des FAQs consacrées à la DV (le site propose aussi une sélection d'articles pour la HD) :
How good are the DV formats compared to other formats?

DV formats are typically reckoned to be equal to or slightly better than Betacam SP and MII in terms of picture quality (however, DV holds up better over repeated play cycles, where BetaSP shows noticeable dropout). They are a notch below Digital-S and DVCPRO50, which are themselves a (largely imperceptible) notch below Digital Betacam, D-1, and D-5. They are quite a bit better than 3/4" U-matic, Hi8, and SVHS.

On a scale of 1 to 10, where 1 is just barely video and 10 is as good as it gets, I would arrogantly rate assorted formats as follows:

D-5 (10-bit uncompressed digital) ..... 10
D-1 (8-bit uncompressed digital) ....... 9.9
Digital Betacam, Ampex DCT .............. 9.7
D-9 (Digital-S), DVCPRO50 ................. 9.6
DV, DVCAM, DVCPRO (D-7), Digital8 .... 9
MII, Betacam SP ................................ 8.9
1" Type C .......................................... 8.7
3/4" SP..................................... 6.5
3/4", Hi8, SVHS ......................... 5.5
Video 8, Betamax ....................... 4
VHS ............................................ 3.5
EIAJ Type 1, Fisher-Price Pixelvision .. 1

jeudi 10 mars 2005

Entrées du mercredi 9 sur Paris-rp

Trois nouveautés en tête. Youpi.
Elle ne prennent pas encore l'eau mais elles sont toutes sorties sous le signe des Poissons.

1. BOUDU ...................... 12 823
2. ELEKTRA ....................... 11 809
3. LIFE AQUATIC .................... 7 097
4. RAY .................................... 7 005
5. LE COUPERET .......................... 5 637
6. ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 ...... 3 912
7. MEET THE FOCKERS .............. 3 819
8. NEVERLAND ....................... 3 051

mercredi 9 mars 2005

Le DéVíDoir du Yang-Tsé (2)

Où l'on apprend que la Révolution Culturelle sonne toujours deux fois.

[Résumé de l'épisode précédent : l'oncle Sam regardait la bonbonnière du Yang-Tsé avec tellement de gourmandise qu'il décide d'offrir en échange aux gentils chinois de véritables galettes fourrées aux royalties... pour à peine plus cher que les fausses galettes de l'Ombre jaune.]

De : JK

1 - Le prix des disques et des DVD n’a pas beaucoup de sens économique, et offre (offrait) de bons niveaux de marges à tout le monde, et justifiait des campagnes marketing monstrueuses.
2 - Les éditeurs ont profité de l’apparition du DVD et de son caractère inaltérable pour augmenter le prix de chaque film. La raison est simple : le gain de qualité et le gain de qualité perçue par le client sont tels avec le DVD que l’augmentation des prix était digérables.

3 - Par ailleurs, certains facteurs ont encore poussé cette tendance : l’inaltérabilité et la qualité du DVD poussent les acheteurs à se constituer des véritables bibliothèques.
A tel point que la dynamique vente/location s’est inversée entre le VHS et le DVD : maintenant, les ventes de DVD constituent la part du lion du chiffre d’affaire généré par les DVD, alors que c’était le contraire avec la VHS.

La logique économique des studios et éditeurs était donc saine : ayant rapidement compris que, de la même façon qu'il y a 10 ans les fans de musique se reconstituaient de véritables discothèques de CD, les DVD allaient cartonner. Ils ont donc décidé d’en tirer un maximum de profit.

Problème : le support ne coûte rien (en tout cas par rapport à une VHS) et sa duplication est extrêmement facile (un PC, 50 tours de gravage, trois techniciens, et tu as une véritable usine de copiage).

Ce qui signifie que les pirates auront toujours l’avantage, car même si l’industrie décide de couper massivement le prix de vente, il y a toujours des coûts que les pirates ne supporteront jamais - notamment les royalties.

Je pense que 10-12 Euros est un juste prix en Europe de l’ouest pour un DVD.

Cependant, c’est un prix irréaliste en Chine. Autre problème, les fenêtres de diffusion. Avec le détournement de versions bêta, les films atterrissent dans les linéaires de pirates avant même leur diffusion sur certaines zones géographiques.

Mais ce que l’article ne fait qu'évoquer vaguement c’est la qualité souvent dégueulasse.

Je pense que, sur un nouveau territoire comme la Chine, l’industrie doit avoir une triple approche :
A - Baisser fortement le prix de vente pour enfin réfléchir en terme de PPA.
Sur les chiffres du PIB, on observe que l’écart entre la Chine et les USA est un facteur de x7 - x8.
- Dans ce cas, même si c’est une approximation grossière, le prix d’un DVD vendu 15 USD aux Etats-Unis devrait être de 2 USD en Chine.
- Evidemment, pour compenser ce delta de prix unitaire, il faut que les ventes en volume explosent. Ce qui est tout à fait possible étant donné la taille et l’enrichissement de ce marché.
B - Soigner l’image des films. Le grand perdant de cette guerre, ce sont les films eux-mêmes, qui sont consommés comme des kleenex. Les studios doivent renforcer la perception de valeur d’un film. Oui, les éditions spéciales, bonus, etc. y participent,mais surtout, il faut faire de bons films et pas simplement de bons produits, car les clients sont prêt à payer le prix fort pour un film qui les fait rêver. Les films de second rang et les nanards sont condamnés à des niches ou à l'achat impulsif (conditionné par le marketing associé) où les prix, cassés, ne constituent plus une barrière.
C - Améliorer l’expérience d’achat : la Chine explose, avec ses villes d’échoppes et de rues dégueulasses. Les studios doivent conquérir les centre villes des agglomération en cours de rattrapage économique en achetant leur respectabilité et via le flicage des pirates (mais, bon, comme la Chine ne reconnaît aucun copyright à l’OMC, bonne chance). Acheter de la respectabilité c'est la suite logique d'une politique de prix réaliste : ouvertures massives de Barnes&Noble de la vidéo, des lieux de convivialité, des temples de la consommation de film où l’on aime autant flaner qu'acheter des films compressés sur galette (expérience d'achat et blablabla). Tant qu’un tel tissu commercial n’est pas installé, les pirates auront de beaux jours devant eux.



Re : viktor

Je m'incline devant la sagesse business du vénérable JK !

Bref aparté pour réagir à "[Par analogie avec le succès du CD les studios] ont donc décidé d’en tirer un maximum de profit" : je ne crois pas qu'ils aient décidé quoi que ce soit. La manne du DVD leur est tombé dessus, ils ont juste maintenu des hauts niveaux de prix et essayant surtout de trouver des déclinaisons à vendre encore plus cher (éditions spéciales, coffrets cadeaux, plus de bonus, zéro bonus mais meilleure définition...). Ils n'ont rien anticipé et maintenant ils crient au pirate dès que ça les arrange.

Les infos un peu brutes dans l'article du WSJ renseignent sur un assaut commercial d'envergure mais sans éléments de détail sur l'intendance. Ou alors c'est déconcertant (cf. l'exemple donné pour Batman Begins). Le côté 'infiltration culturelle' du marché avec du Barnes&Noble pour valoriser le produit DVD US sur le long terme je n'en vois pas les prémices... mais WSJ ou pas le papier n'a pas l'ambition de résumer le business plan virtuel des studios (sous l'égide de la MPAA ?).
C'est un des points dans le flou avec les questions de délai de mise sur le marché et de qualité de duplication, points tout aussi importants que le prix de vente public...

Pour remonter au niveau du business model ciné+DVD : les studios ont maintenant intégré cette vérité suprême que les bénéfices se font sur le DVD ou ne se font pas. C'est un cercle vicieux avec cancer marketing généralisé : le films doit être un gros événement lors de sa sortie en salles et en DVD donc un budget record (cachets de stars, effets spéciaux, droits d'adaptation…) permet d'en faire parler (gros chiffres => floraison d'articles/classements pas chers) mais pour en faire parler de manière organisée, graduée, il faut sortir un gros budget promo. Tout ça n'est pas près de s'arrêter car "quand ya bon gros gateau, cui qui mange le plus c'est cui qui mange le plus vite (et en laisse moins pour les autres)." Évidemment ya du gaspillage mais tant qu'y a du pétrole ya pas besoin d'idées.

Je sais que mk2 a un projet en cours pour vendre du DVD en Chine : intéressant a priori parce que leur catalogue c'est Truffaut, Chaplin... pas de grosses victimes du piratage, ce qui leur laisse le temps de peaufiner une stratégie pour cibler les csp+ chinoises (mettons que cette cible aisée est comparable en taille à la population française totale…) et donc se faire une petite place, peu à peu, nettement plus confortable que des charges de cavalerie sous un tir de barrage.

{Fin de l'épisode - to be continued}

Box-office Paris-rp semaine 10

Chutes limitées à -24% pour Ray, -34% pour Sideways. Tout le reste à -45% mini. Côté nouveautés Assaut dans la neige ne tient pas la distance face au Couperet.

1 RAY ................................... 101 230
2 LE COUPERET ..................... 81 651
3 ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 .... 67 058
4 MEET THE FOCKERS ............... 63 749
5 NEVERLAND ..................... 46 348
6 CONSTANTINE .................. 42 452
7 LE FILS DE CHUCKY ........... 34 306
8 IZNOGOUD ........................ 31 971
9 TROUBLE JEU ...................... 31 653
10 JE PREFERE QU'ON RESTE AMIS... 25 383
11 SIDEWAYS ................................. 22 652
12 LE PROMENEUR DU CHAMP DE MARS .. 21 131
13 L'ESQUIVE (REP 2005) .................. 20 457
14 LA MARCHE DE L'EMPEREUR ........ 18 449
15 STAGE BEAUTY .................... 17 423

mardi 8 mars 2005

Le DéVíDoir du Yang-Tsé (1)

Hier un article du Wall Street Journal (le canard de ceux qui aiment les chiffres, les krachs, les booms mais pas robert hue) nous apprennait que les américains ont décidé de passer à l'attaque sur le marché du DVD en Chine en baissant les prix vers une fourchette de 2 à 4$ afin d'étouffer les pirates (les vrais !) qui vendent leurs contrefaçons autour de 1$ pièce.

De : JK

A croire que les gros ricains ne sont jamais allés en Chine.
Raisonnement tellement simple :
a. Les chinois aussi veulent des films, mais
b. le PIB par habitant en Chine est de $5,000 en PPA (parité de pouvoir d'achat) contre $37,800 pour les USA. (et encore, avec une dispersion maximale car 800 millions de chinois vivent avec $400 par mois).
=> Donc il va bien falloir proposer des films à un prix public qui reflète le pouvoir d’achat. Cet article ne fait que décrire un raisonnement économique somme toute classique.

Derrière, la stratégie c’est d’essayer de sortir au maximum les pirates du marché, au moins en repositionnant le prix des DVD. A long terme, et avec l’augmentation du pouvoir d'achat, les Virgin vont devenir dominants et les vendeurs au coin de la rue seront de plus en plus en minorité, au moins dans les quartiers riches.


Re : viktor

Même si la logique économique imposait cette décision je trouve qu'elle arrive un peu tard. La logique du légiste ça n'intéresse que le lieutenant Colombo, nous on connait déjà le coupable (Indisputable gospel #4427).
Les studios se sont tellement gobergés sur les marchés occidentaux qu'ils commencent juste à regarder ce qu'il faudrait faire sur le marché chinois. Là-bas les pirates ont maintenant un réseau bien installé, bien rodé, et vont pouvoir continuer à vendre les galettes au kilo, comme cdiscount, ce qui aura tjs un impact sur le fond du marché même si les nouveautés bien enrubannées s'en sortiront mieux.
Et encore :
1/ les copies pirates, même crades, seront toujours les premières sur le marché,
2/ apparemment les copies officielles sortiront avec une piste anglaise ce qui fait que la "qualité officielle" sera dispo partout dans le monde pour 2$ plus le prix du transport : ça laisse de la place pour un marché gris-noir avec des copies, "re-jaquetées" ou non, entre 3 et 5 euros dans le 13e arrondissement.

Ils sont tous là à faire des incantations au grand manitou iTunes mais je n'ai pas l'impression que leur approche soit bien fine. Ce serait plutôt du genre Armes de Destruction Massive : on pillone d'abord puis on fait le bilan des objectifs atteints et des dommages collatéraux. Un chasseur avec un mitrailleuse ne peut pas rentrer bredouille, mais est-ce que ce n'est pas tirer la chasse vers le bas ?

{la suite -et qq aphorismes foireux de plus- demain}

Hommage à Debra Hill (1951-2005)


"Back when I started in 1974, there were very few women in the industry, and everybody called me 'Honey,'" she recalled in 2003. "I was assumed to be the makeup and hair person, or the script person. I was never assumed to be the writer or producer. I took a look around and realized there weren't many women, so I had to carve a niche for myself."

Carpenter praised her as "a real pioneer in this business."

"Unlike many producers, she came from the crew ranks. I think they're the most under-appreciated people, and they work the hardest," he said. "She had experienced the ins and the outs and had a thorough understanding of what it took to make a picture."

Hill began as a production assistant on adventure documentaries, working up to films as a script supervisor, a job that required sitting beside the director and keeping a record of each scene.

From there she landed jobs as assistant director and second-unit director and became associated with Carpenter, who was then a rising young director.
Bob Thomas, Associated Press

lundi 7 mars 2005

BO Paris-p WE 10

1 RAY .................................. 85 737
2 LE COUPERET .................... 68 107
3 ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 .. 57 108
4 MEET THE FOCKERS .......... 55 522
5 NEVERLAND ..................... 39 593
6 CONSTANTINE ............... 36 041
7 LE FILS DE CHUCKY ...... 30 387
8 IZNOGOUD .................. 30 140
9 TROUBLE JEU ............ 26 800
10 JE PREFERE QU'ON RESTE AMIS... 20 873

(Les 10 suivants dans les commentaires)

(Couch + Mouse) potato = Digital potato

The stakes are enormous. Four large industries -- computer makers, consumer-electronics companies, telecommunications providers and entertainment creators -- will feel the shock waves of rapidly developing change in the way the world consumes home entertainment.
Eric J. Savitz, BARRONS (7 mars 2004)

Design 114La bataille du futur se joue dans votre salon. Vous ne le savez peut-être pas mais ces petites boites noires qui au début ne proposaient que de décoder une chaîne vont bientôt vous proposer de s'occuper de tout. La TV par cable ou satellite, c'est fait. Internet haut-débit, c'est fait ; la téléphonie sur IP (VoIP) c'est en cours, la vidéo à la demande (VoD) ça vient.
La domotique ? La maison assistée par ordinateur qui faisait rêver il y a vingt ans ? Dépassée, parce que demain c'est au confort tout numérique de son salon que l'on reconnaitra l'homme moderne, ce surhomme irrémédiablement dépendant de la moindre petite avancée technologique.

It's generally thought that after a highly-developed science gets you past the mortality stage, you become part-animal, part- machine, then all machine. Eventually, perhaps, pure energy. We cannot imagine what a million-year jump in science will produce in life-forms. Pure spirit may be the ultimate form that intelligence would seek.

That seems very Platonic.

It is. And all human mythology--which certainly expresses the yearnings of mass psychology--reaches toward this ultimate state. There's an instinctive awareness of the advantages and perfection of the non-biological condition.
Interview de Stanley Kubrick
à propos de 2001 l'Odyssée de l'espace,
New-York Times (14 avril 1968)

Je dirais même plus : la perfection de la condition végétale de patate a tout juste commencé à germer dans les esprits.

vendredi 4 mars 2005

Un Spielberg avec deux boules SVP

C'est un vieux fantasme qui traine dans le monde du cinéma : alterner les gros films populaires qui remplissent les caisses et les films plus ambitieux, plus risqués (équipement de série), plus profonds, qui font avancer le cinéma et l'humanité (en option). Heureusement personne ne sait faire de gros films populaires qui cartonnent à tous les coups, sinon certains se feraient un riche plaisir de ne faire que ça. Du moins tant que leur ego n'exige pas les honneurs de quelques Festivals et autres récompenses pour application cutanée.
Bon ok, Bruckheimer ne fait que ça, mais il n'a jamais eu l'ambition de réaliser ses propres films.
Spielberg Melba
Spielberg est le seul réalisateur à avoir suffisamment de pouvoir pour mettre en route, la même année, deux projets diamétralement opposés comme Indiana Jones 3 et Always (1989), Jurassic Park 1 et La Liste de Schindler (1993) ou, cette année, La Guerre des Mondes et un film sur la prise d'otage des athlètes israéliens par des terroristes palestiniens aux JO de Munich en 1972.
  • Déçu que L'Empire du Soleil se soit fait totalement éclipser (par Bertolucci) aux Oscars'88, il décide de ne plus mettre tous ses oeufs dans le même panier. L'année d'après il joue sur du velours avec Indiana Jones en vadrouille entre son bon papa et le Saint Graal, mais le coup ne réussit qu'à moitié puisqu'Always fait aujourd'hui plus penser à une marque de serviettes hygiéniques qu'au dernier film d'Audrey Hepburn.
  • Spielberg double-bang, retour gagnant en 1993. Jurassic Park assomme le Box-office estival et La Liste de Schindler lui offre enfin quelques Oscars bien mérités et, par là, un prestige qui dépasse celui de simple 'entertainer', chose qu'Hitchcock, par exemple, n'avait pas su/voulu faire.
  • Spielberg double-bang 3e édition en 2002. Minority Report enrichit Tom Cruise et Spielberg, qui avaient négocié des clauses léonines, mais à part ça rien d'extraordinaire. Pas mieux avec Catch me if you can qui ne met pas en scène assez de Hobbits à la recherche d'une famille pour faire parler de lui aux Oscars.
En revanche 2005 a les airs d'un 'remake' de 1993 avec le tout nouveau pack Cruise-Spielberg, qui intimide par avance les prétendants à une lucrative sortie fin juin, et le second rideau, nettement plus sérieux (donc sortie tardive, fin décembre, calibrée pour les Oscars), des 'Enfants de Schindler.'
Je ne sais pas vous, mais moi c'est pas de ces films que j'attends le plus. Ça laisse de la place pour de bonnes surprises, mais Spielberg est devenu assez prévisible avec son sentimentalisme lourdaud, balotté entre Capra et Ford.

(via MCN)

jeudi 3 mars 2005

Les aventures de Super-GoalGoal-man

Go-goalLe 'soccer' pour les américains nourris au Baseball et au Football ça reste un sport de filles ou pour les minorités. Mais comme c'est aussi le sport le plus populaire dans le reste du monde (et donc un vrai marché pour les mecs couillus), Hollywood s'est décidé à miser quelques millions.

A ma gauche : Goal! ($30m), soutenu par Adidas et approuvé par la Fifa, racontera les aventures d'un prodige sud-américain en trois épisodes : Jesus-Miguel en Premiership (championnat anglais), Jesus-Miguel en Liga (Espagne) et enfin Jesus-Miguel à la Coupe du Monde (Allemagne). Il est prévu que Shearer, Zidane et Beckham prêtent leur image.
A ma droite : The Goal ($16m) un projet de Spike Lee où un prodige des favelas de Rio va aux Etats-unis et devient le meilleur joueur du monde (??). Ici il est question de décrocher la participation de l'équipe du Brésil (les dollars de Nike ?).

Comment des projets aussi pompeux et creux (ascension d'un sportif fictif) vont-ils réussir à mélanger, sans rire, des bouts de matchs clippés et des dialogues sur la réussite au bout des crampons ?
Le suspense est à son comble, je ne veux pas voir ça.

(pour une analyse détaillée des incompatibilités foot-ciné
voir le n°16 de 'So Foot' - octobre 2004)
(màj: plus d'infos - et en vf- sur le film Goal!, en tournage depuis janvier à Pinewood, sur CinéTribulations.)

Mercredi 2 : BO en mode dégivrage

1 RAY ........................... 12 345
2 ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 .... 12 169
3 LE COUPERET ................... 10 814
4 MEET THE FOCKERS ......... 8 987
5 SEED OF CHUCKY ......... 7 311
6 IZNOGOUD .................... 7 196
7 NEVERLAND ................. 7 003
8 CONSTANTINE ............. 6 052
9 TROUBLE JEU .............. 4 825
10 BOB L'EPONGE LE FILM ... 4 382

mercredi 2 mars 2005

Box-office Paris semaine 9

1 RAY .......................... 133 331
2 MEET THE FOCKERS ...... 111 933
3 NEVERLAND ................... 82 436
4 CONSTANTINE .............. 82 264
5 IZNOGOUD ............... 62 452
6 TROUBLE JEU ............. 59 421
7 JE PREFERE QU'ON RESTE AMIS...    56 075
8 LE PROMENEUR DU CHAMP DE MARS .. 41 236
9 ZE FILM ......................... 35 017
10 SIDEWAYS ...................... 34 523
11 LA MARCHE DE L'EMPEREUR ... 33 830
12 BOB L'EPONGE LE FILM ........... 29 820

mardi 1 mars 2005

Oscar du meilleur court-métrage

waspWASP, écrit et réalisé par Andrea Arnold, est visible en passant par (24 min, format Real Player).
Présentation du film sur le site d'Arte (diffusion dans le cadre de Court-circuit ; titre en vf : La Guêpe)
(via MCN)