lundi 31 janvier 2005

Le Seigneur des Galettes (et du gros pot de beurre)

\suite de l'entrée précédente/

Pour faire simple : avec le DVD un film peut maintenant se planter en salles et quand même rapporter de l'argent. Luc Besson, aujourd'hui retraité du cinéma et recyclé dans ce genre de calcul (comme ça il n'a même pas besoin de s'encombrer avec de jeunes talents pour s'amuser dans son rôle de mandarin-calimero, grand défenseur du cinéma français) nous avait ainsi pondu Michel Vaillant, un gros produit batard déjà quasi à l'équilibre financier sur la base du pré-financement et qui a fini par rapporter de l'argent via les éditions DVD (deluxe et standard) poussées en tête de gondole. Evidemment ça rapporte moins qu'un gros Taxi à ralonges qui roule mais, comme la consommation de DVD est massive et impulsive, un navet fourré à l'action/sfx bénéficie d'une deuxième chance.

Bref tout ça pour dire que cet article du NY Times tombe à point nommé pour mettre de l'huile sur le feu dans la fange de mon moulin. Le site MCN souligne qu'un tel article est d'autant plus important que la réalité financière du DVD est un secret jalousement gardé. Pour reprendre une part de l'image du titre, je dirais aussi jalousement gardé que Golum peut s'attacher à son anneau trouvé par hasard.

"For a long time, the film business was a single-digit business on investment return," said Charles Roven, the producer of "Batman Begins" from Warner Brothers, a division of Time Warner. "Now, because of home video, it's a low double-digit business, and the studios want to make sure it doesn't go back into the single-digit business."


C'est pas vraiment une loi économique, mais le business s'accommode des réalités surtout quand il y trouve son compte.
En plus de fournir des chiffres durs à rassembler (sans acheter des études à plusieurs milliers de dollars) l'article présente deux grosses dérives du cinéma que le DVD est en train de prolonger.

D'abord il y a cette fuite en avant du budget (prévisionnel) des blockbusters (présumés). En clair : si ma boule de cristal me dit 'ya bon gros revenus DVD worldwide' alors moi je réponds 'ya bon balancer grosse thune dans le tuyau du projet.' A partir de là les productions qui s'engouffrent dans ce trou sans fin commencent par vendre leur film essentiellement sur les effects spéciaux pour finir par faire du budget lui-même l'argument marketing suprême. Qui n'a pas encore eu sa dose du film "le plus cher de tous les temps"? Qui a réchappé à la bande-annonce du film "le plus cher de tous les temps"? Echapper au film lui-même ? Impossible de passer au travers des mailles du filet du marketing en flux continu. Et si l'on est victime de l'onde de choc dès le début (que ce soit volontairement ou juste pour suivre le mouvement), on n'a déjà plus la force de résister quand arrive la superbe édition collector et ses moults bonus (bonii), pour boire jusqu'à la lie les coulisses du film "le plus cher de tous les temps."
Par là, évidemment, le film de cinéma devient un produit comme les autres, une "commodité" comme on dit en anglais, c'est à dire un produit de consommation courante tellement banal que c'est lui qui est obligé de raccoler son public pour qu'on le consomme de préférence au film concurrent. Les films d'esbrouffe dispendieuse ("high-concept" obèse + perfusions marketing) squattent les têtes de gondoles et bouffent l'exposition médiatique de leur secteur (les journalistes, qu'ils le reconnaissent ou non, se laissent au moins intimider car qui dit gros budget dit gros budget marketing donc grosses pages de pub).
Dans la logique du récital "mort aux Pirates" on pourrait dire que le cinéma s'approche déjà dangereusement d'une "commodité" par le biais des échanges de fichiers en ligne. Seulement voilà, quelle est la solution miracle au téléchargement gratuit ? Le téléchargement payant, bien-sûr ! Le vrai problème selon moi c'est cette dématérialisation accélérée et inconsidérée du cinéma. Toute l'industrie est complètement subjuguée par les perspectives de profits que le DVD a fait surgir de nulle part. Il y a là dedans un côté magique, malheureusement il ne s'agit pas de cette magie du cinéma qui émerveille les enfants mais du côté maléfique, de l'appât du gain qui engourdit toutes les autres facultés de jugement. C'est dans ce contexte que les bon gros Golum-Besson, avides de leur pouvoir, se font un plaisir d'innonder le marché : après eux le déluge - ça tombe bien ils ne sont pas là pour apprendre aux gens à surnager.

Ensuite il y a le deuxième effet "pas cool" qui ne date pas d'hier et vient se greffer sur ce qui précède : les stars accroissent 1/leur pouvoir (en négociant un intéressement de 1$ par galette) et donc 2/le fossé qui les sépare du reste de la profession (et par là de la logique créative qui veut qu'un film soit le résultat d'un travail d'équipe). Dans ce monde parfait, dont se prennent à rêver les financiers avides d'équations avec des inconnues aussi peu nombreuses que dociles, le cinéma ne se ferait qu'avec quelques stars calfeutrées dans des "véhicules" aux budgets pharaoniques. Ce serait le casino, on miserait $200m sur Tom Cruise ou $150m sur Julia Roberts. Bien-sûr les films indépendants auraient droit à un pourboire si tout va bien (j'ai parlé de couilles en or, ok, mais il faut aussi le joli saupoudrage de paillettes pour la quê-quête aux Oscars).

Tout ça c'est une tendance de fond, on ne peut pas dire que c'est juste des fantasmes, des idées noires. Moi je veux bien porter un regard moins sombre sur les perspectives d'évolution du cinéma à l'ombre du DVD, mais niveau clarté je pense que tous ces messieurs qui paradent à la tête de grosses maisons de production feraient bien de commencer par arrêter leur numéro d'hypocrisies concertées. Franchement, ils surjouent, le téléchargement n'est pas un danger en soi. Oui il ne faut pas sous-estimer la menace de ceux qui font le commerce des fichiers pirates, les seuls à mériter le nom de pirates dans l'histoire. Mais cette manoeuvre de diversion contre le téléchargement devrait surtout mettre en évidence l'incapacité de l'industrie, et à leur suite des pouvoirs publics, à s'occuper des vrais problèmes que fait surgir le numérique ces dernières années. Et ces problèmes commencent avec le flou total sur les recettes DVD et la part réintégréé dans la production... de films.
C'est bien facile de passer à la caisse, mais on fera encore des films dans dix ans. Des pirates aussi il y en aura toujours dans dix ans. Des DVD c'est moins sûr.

Cinéma, fais-toi peur

\Intro générale d'un billet d'humeur qui part du téléchargement pour atterrir quelque part dans les pattes du DVD/

J'ai déjà souvent eu l'occasion de m'épancher (du côté du forum business d'allociné puis du blog cinétribulations) sur la vaste hypocrisie du discours officiel face à la Piraterie qui va tuer à petit feu toutes ces Belles Créations qui font la Beauté de notre Civilisation.
En gros on ne reproche pas à celui qui télécharge d'être vaguement un receleur inconscient dans un vide juridique mais carrément un ignoble pirate qu'on va s'empresser de pourchasser jusque dans les derniers recoins de son disque dur (est-ce que ceux qui ont téléchargé Positive attitude de Lorie peuvent bénéficier d'une remise de peine?).

Au niveau du DVD on a en France Niccodinosaur Seydoux (qui s'est surtout illustré dans la vie analogique en héritant de Gaumont et des quelques talents qui trainaient ou passaient par là : Luc Besson et Alain Poiré pour l'essentiel, plus un brin d'opportunisme à double tranchant avec petit Poiré et gros Clavier). Le mot d'ordre, claironné à grand renfort de lobbying et de communication en tous genres, c'est sus aux pirates qui vont tuer le cinéma en détruisant sa fragile économie. Mais on ne parle pas de la manne du DVD (un filon miraculeux dont personne, et certainement pas Seydoux, ne soupçonnait la richesse) et ce que ce nouveau mode de financement apporte au monde du cinéma.

Dans un monde parfait où il s'agirait d'abord de faire des bons films le DVD serait une bonne nouvelle face au plafonnement des pré-achats TV (faibles audiences des films en général). En réalité la grosse thune appelle la grosse thune et dans un milieu où les financiers sont les premiers à vivre sur leurs acquis (aversion pour le risque quand tu nous tiens... par les couilles en or saupoudrées de paillettes) le DVD est un peu devenu un anneau magique qui rend riche et puissant, dangereux si on l'utilise mal, mais tellement fascinant quand on voit ses chiffres.

D'ailleurs ils sont où ces chiffres ?

(suite au prochain numéro)

WE (5j) : DiCaprio, les manchots et les hétéros font banquise

Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences : les gros manchots ne sont pas forcément ceux qu'on croit.

1 THE AVIATOR 154 449
2 LA MARCHE DE L'EMPEREUR 92 638
3 CLOSER 69 332
4 LE CHATEAU AMBULANT 45 518
5 LOLITA MALGRE MOI 39 318
6 L'UN RESTE L'AUTRE PART 26 676
7 DER UNTERGANG 23 458
8 NEG MARON 21 082
9 ALEXANDRE 18 277
10 MELINDA ET MELINDA 16 558
11 LES BOUCHERS VERTS 11 704
12 THE GRUDGE 11 081
13 LES SOEURS FACHEES 10 916
14 THE MACHINIST 9 521
15 OCEAN'S TWELVE 9 043
16 WICKER PARK 8 581
17 NATIONAL TREASURE 8 130
18 MON ANGE 8 200
19 ROIS & REINE 7 884
20 TU MARCHERAS SUR L'EAU 7 241
21 TELLEMENT PROCHES ! 6 602
22 PRENDRE FEMME 6 530
23 36 QUAI DES ORFEVRES 6 307
24 MON AMI MACHUCA 5 925
25 LE DERNIER TRAPPEUR 5 832
26 LILA DIT CA 5 195
27 THE INCREDIBLES 4 997
28 TERRE PROMISE 2 910
29 L'EMPREINTE DE LA MORT 2 633
30 GARCON STUPIDE 2 273
31 MATRUBHOOMI... 1 759
32 BUKOWSKI 1 577

Et aussi :
10e FESTIVAL DE CINEMA EN GRAND FORMAT (GEODE) 10 345
SCHULTZE GETS THE BLUES 1 430
LA VIE DE MICHEL MULLER 1 201
ANDRE VALENTE 1 011
LA RAGE DU TIGRE (REP 2005) 863

vendredi 28 janvier 2005

Aviator : pas de quoi en faire un flan

Petit échange de mails entre deux cinéphiles (fans de Scorcese) à propos du biopic sur Howard Hughes.
[Je pense que le titre est assez clair : ne pas lire si vous comptez aller le voir prochainement]

De : 'Jonathan Koweit'

Le film me laisse une impression de vide assez consternante. D’abord, j’ai fait l’erreur de lire la bio juste avant. Aïe.

Et par rapport à la bio, il y a une énorme différence. Hughes était un obsédé bisexuel profond, ayant des relations avec tout ce qui bouge, et des pointures comme Cary Grant. Le film est complètement expurgé de cet aspect. Mmmmm.

Je trouve aussi que Scorcese ne va pas assez loin dans son personnage. Hughes était une vraie pute, un salaud calculateur, un homme très froid. Or avec Di Caprio, il devient trop romantique à mon goût. Passons.

J’ai trouvé l’aspect reconstitution parfois insupportable. A force de vouloir restituer une époque, le film prend un coté totalement disneyland. La musique d’époque et la voix off des actualités omniprésentes donnent un côté vignette que je déteste. Tu as l’impression que le réalisateur veut te bourrer d’information sur l’époque. C’était vraiment mieux maîtrisé dans Casino (décidemment, quel immense film. Pour moi, le meilleur de Scorcese avec Raging Bull. Beaucoup plus intéressant que les Affranchis).

Et je crois que c’est une vraie erreur d’enchaîner autant de climax. Le film montre trop, trop vite. Du coup, le film a du mal à trouver sa respiration. A peine fini le tournage de Hell's Angels que tu as la Première du film. Scène qui n’apprend d’ailleurs pas grand-chose sur le personnage.

Néanmoins je trouve que certaines scènes touchent au sublime :

- Le survol très romantique de LA avec Hepburn dans ce magnifique hydravion.

- Les deux vols d’essais (et les deux crashs) vraiment exceptionnels. Le premier vol d’essai donne une impression de dynamisme dingue. Je suis complètement dedans.

- La rupture avec Hepburn « remember : you are just an actress ». Là Di Caprio est vraiment bon.

- Toutes les scène d’audience, et le tête à tête avec le sénateur.


Re : 'viktor'

J'aurais pas pu être aussi précis que toi sur Aviator. Globalement mon impression c'est qu'on a un personnage pas du tout intéressant: d'un côté milliardaire qui fait joujou avec des gros navions (tu as remarqué comment l'allusion aux trois pilotes morts durant le tournage de Hell's angels est glissée rapido dans une bande d'actualité avec les autres stats du tournage plus impressionnantes comme les kilomètres de pellicule - petits arrangements avec la réalité à la W...) et de l'autre le gars victime de ses troubles obsessionnels compulsifs. Personnage en deux dimensions quoi: grand enfant mais pauvre petit garçon qui trimbale un vieux trauma depuis son enfance... le scénario hollywoodien de base, indigne des talents rassemblés sur ce film (John Logan du talent ? avant tout un sacré esbrouffeur oui, à commencer par sa compil sur Gladiator. Il s'en est fallu de peu pour qu'on échappe à cette réplique: "Don't call me Howard Hughes, I'm the Aviator").

Comme tu dis le film fait vraiment catalogue de moments forts et à part les scènes correctement nuancées avec Hepburn ou avec le sénateur Brewster c'est du bang-bang dans ta tête.

Perso j'ai pas été subjugué par les scènes d'avion, certainement parce qu'on en a trop tout de suite, mais surtout j'ai trouvé qu'il y avait trop de CGI. C'est indigne de Scorcese de nous proposer, de manière aussi répétitive, les plans de l'avion qui rentre dans la caméra et qu'on voit ressortir de l'autre côté. Putain, c'est des plans de jeu vidéo! Si ils ont pas mieux à nous proposer ben faut arrêter le cinéma, ça rapporte bcp moins.

Ccl : 'JK'

Tu as insisté sur certains points que j'avais oublié de souligner...

1/ scénario de base type jeu vidéo, qui aurait mérité beaucoup plus de noirceur et de respiration (mais je me répète...)

2/ sur les CGI, j'ai fait une indigestion. Tout fait bidon, à part le premier vol d'essai, qui est vraiment (pour moi) impressionnant. A ce moment, on se rapproche un peu de l’étoffe des héros : paysage lunaire, absence de dialogues, surexposition. J’aime !

Par contre, le vol du Hercules, on dirait 10 min de Flight Simulator. Et comme toi, je déteste ces plans foireux aux perspectives impossibles, ou les fameux points de vu de la mouette, ou le réalisateur (je veux dire le geek à lunettes), te fait un travelling avant de 18 kilomètres à travers le pare-brise du Hercules pour terminer sur les sourcils - forcément froncés - de DiCaprio. Argh !

Je suis comme toi consterné que Scorcese ai participé à ce soufflé. Assez ironiquement, c’est avec ce film de commande bâclé et super formel qu’il regagne la confiance des studios comme money maker. Et son prochain film montre qu’il va encore chasser la thune (remake de l’incopiable Infernal affairs – très bon, mais fait pour et par des asiatiques).

Sur Aviator Scorcese ne vaut pas mieux que Edward Zwick et son infâme (mais involontairement hilarant) Last Samurai. Je crois que j’ai tout dit.

jeudi 27 janvier 2005

Mercredi 26/1: Un milliardaire, des pingouins et toujours des adultes consentants

Sans surprise Aviator prend la tête.
A mon avis l'effet des 11 nominations aux Oscars a été annulé par le froid.

1 AVIATOR 22 413
2 LA MARCHE DE L'EMPEREUR 14 381
3 CLOSER 10 698
4 LE CHATEAU AMBULANT 7 363
5 LOLITA MALGRE MOI 6 611
6 L'UN RESTE L'AUTRE PART 3 344
7 DER UNTERGANG 3 012
8 NEG MARON 2 567
9 MELINDA ET MELINDA 2 118
10 ALEXANDRE 2 069
11 LES BOUCHERS VERTS 1 881
12 LES SOEURS FACHEES 1 407
13 THE MACHINIST 1 365
14 MON ANGE 1 349
15 THE GRUDGE 1 271
16 RENCONTRE A WICKER PARK 1 230
17 LILA DIT CA 1 037

10e FESTIVAL DE CINEMA EN GRAND FORMAT (GEODE) 1 361

Autres sorties:
TELLEMENT PROCHES ! 772
PRENDRE FEMME 758
BUKOWSKI 246
MATRUBHOOMI UN MONDE SANS FEMMES 176
APRES UN VOYAGE DANS LE RWANDA 145
SCHULTZE GETS THE BLUES 124
ANDRE VALENTE 112
LA RAGE DU TIGRE (REP 2005) 112

mercredi 26 janvier 2005

Semaine 4 : refroidissement en cours ?

1 CLOSER + 159 864 = 161 812
2 LE CHATEAU AMBULANT + 85 806 = 193 857
3 L'UN RESTE L'AUTRE PART + 52 104 = 153 760
4 ALEXANDRE + 42 832 = 269 417
5 DER UNTERGANG + 42 370 = 169 610
6 MELINDA ET MELINDA + 38 876 = 112 443
7 NEG MARON + 33 428 = 33 654
8 MON ANGE + 31 443 = 31 443
9 LES SOEURS FACHEES + 26 278 = 308 427
10 OCEAN'S TWELVE + 25 044 = 716 213
11 THE MACHINIST + 25 003 = 25 085
12 THE GRUDGE + 22 543 = 181 923
13 NATIONAL TREASURE + 20 045 = 287 195
14 ROIS & REINE + 14 599 = 145 683
15 LE FANTOME DE L'OPERA + 12 803 = 44 232
16 36 QUAI DES ORFEVRES + 12 227 = 464 496
17 MON AMI MACHUCA + 11 438 = 11 523
18 TU MARCHERAS SUR L'EAU + 11 193 = 44 914
19 LE DERNIER TRAPPEUR + 10 079 = 212 700
20 THE INCREDIBLES + 9 313 = 1 112 306
21 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 8 093 = 121 648
22 LE LIVRE DE JEREMIE + 8 008 = 8 412
23 TERRE PROMISE + 6 839 = 18 142
24 L'EMPREINTE DE LA MORT + 6 736 = 6 792
25 CRIMINAL + 6 105 = 6 105
26 BRIDGET JONES II + 5 650 = 476 330
27 LEMONY SNICKET'S... + 4 376 = 168 905
28 GARCON STUPIDE + 4 271 = 4 271
29 ALFIE + 3 503 = 53 576
30 GIRL NEXT DOOR + 3 348 = 64 538
31 SARABAND + 2 650 = 27 452
32 LES TEMPS QUI CHANGENT + 1 871 = 95 316
33 MARIA PLEINE DE GRACE + 1 575 = 84 063
34 AYURVEDA + 1 486 = 3 549
35 UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES + 1 457 = 777 558
36 QUAND LA MER MONTE... + 1 403 = 59 934

Festivals, av-prem. et reprises:
FESTIVAL TELERAMA 2005 = 51 350
10e FESTIVAL DE CINEMA EN GRAND FORMAT (GEODE) + 10 421 = 18 830
AVIATOR + 1 224 = 1 620
LA MARCHE DE L'EMPEREUR + 545 = 1 543
LILA DIT CA = 322
HUSBANDS (REP 2005) = 1 113
CASABLANCA (REP 2005) = 1 046

lundi 24 janvier 2005

BO WE (5j) : Closer loin devant

Autre nouveauté dans le top 10 Neg Maron. A suivre pour voir si en profondeur le film va au-delà d'un simple instantané de la communauté antillaise.

1 CLOSER + 134 501
2 LE CHATEAU AMBULANT + 77 056
3 L'UN RESTE L'AUTRE PART + 43 418
4 ALEXANDRE + 36 415
5 DER UNTERGANG + 34 686
6 MELINDA ET MELINDA + 32 550
7 NEG MARON + 28 269
8 MON ANGE + 25 958
9 LES SOEURS FACHEES + 21 311
10 OCEAN'S TWELVE + 21 194
11 THE MACHINIST + 20 257
12 THE GRUDGE + 19 748
13 NATIONAL TREASURE + 17 362
14 ROIS & REINE + 11 680
15 LE FANTOME DE L'OPERA + 10 304
16 36 QUAI DES ORFEVRES + 9 835
17 MON AMI MACHUCA + 9 100
18 THE INCREDIBLES + 8 910
19 TU MARCHERAS SUR L'EAU + 8 767
20 LE DERNIER TRAPPEUR + 8 487
21 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 6 529
22 LE LIVRE DE JEREMIE + 6 217
23 L'EMPREINTE DE LA MORT + 5 606
24 TERRE PROMISE + 5 525
25 CRIMINAL + 4 708
26 BRIDGET JONES II + 4 448
27 LEMONY SNICKET'S... + 4 219
28 GARCON STUPIDE + 3 229
29 GIRL NEXT DOOR + 2 968
30 ALFIE + 2 811

Et aussi
FESTIVAL TELERAMA 2005 33 897
10e FESTIVAL DE CINEMA EN GRAND FORMAT (GEODE) 8 587

vendredi 21 janvier 2005

Fucking Freeman

Pascal Nègre était hier l'invité de Maitena Biraben pour un impromptu sur le 'Piratage des oeuvres sur Internet' (bon je l'ai déjà dit souvent ailleurs parler de piratage c'est déjà prendre parti et c'est pour ça que les majors communiquent à fond sur ce mot - et pour faire peur aux parents qui regardent l'ordinateur de loin comme une machine diabolique). Je dis impromptu parce que les invités (le Nègre en chef plus une avocate des fournisseurs d'accès et celui des utilisateurs) étaient tous bien retranchés, limite caricature, et ya pas eu moyen de faire avancer le débat.
Bon évidemment le sujet est costaud (surtout point de vue gros sous) et c'était pas le bon format d'émission pour donner une vision claire du pb (on est plus ou moins censé écouter ça d'une oreille en mangeant) mais ça me conforte dans l'idée que le débat sur le téléchargement est déjà dépassé : les majors qui courent derrière de nouveaux modes de consommation vont finir par s'essoufler dans ces combats d'arrière-garde et elles comprendront trop tard leur erreur.

Ceci dit, et pour raccrocher tout ça au post d'hier, le danger est pour moi bien plus important pour le cinéma parce que, si on mesure toujours la popularité d'un chanteur à sa salle de concert, la musique ne pâtit pas vraiment du passage aux (bons) formats numériques dématérialisés.
En revanche le ciné perd bcp à être fourré dans un écran télé entre deux spots de pub sirupeux et une table-basse ikea. D'où je me fais du souci quand j'entends des petits génies du business qui veulent adapter les 'Aventures de mp3 au pays des majors' pour carrément imaginer la distribution à domicile de films via un robinet numérique. Des soucis à se faire, ok, mais là où ça m'énerve c'est quand je lis que Morgan Freeman veut investir dans ce business de pillard qui consiste purement et simplement à tuer la poule aux oeufs d'or, à banaliser l'objet Film comme un vulgaire produit de consommation courante.

The two companies say that many piracy-fearing Hollywood executives don't realize online distribution is far more secure than DVD technology.

But Mr. Freeman says he thinks theater owners will get over their initial fears.

"We're not pushing this technology -- the technology is pushing us," he says of online distribution, alluding to the growing problem with illegal movie downloading.

"If we don't do it, we're going to wind up like the music industry," he adds.


(in Wall Street Journal du 18/1)


Bref ça ne métonne pas que Freeman se commette dans une prod groluc Besson (à moins qu'il ne s'agisse du deuxième effet groluc).

jeudi 20 janvier 2005

Le DVD Haute-Déf : rouge, bleu... vert et violet ?

Oui les rédac-chefs mettent le mot guerre dans les titres pour faire vendre mais sérieusement on risque pas d'être blessés. Enfin sauf pour les consommateurs qui ont une conscience et qui s'appercevront dans 10 ans, qd le DVD sera mort, qu'ils ont suivi les tendances technologiques comme des veaux. Parce que franchement la bataille pour un DVD que l'image elle est vachement mieux (oui y en avait vraiment besoin) qui s'en souviendra quand (et si) le stockage sur disque-dur (type TiVo) et les nouveaux supports amovibles (genre clés USB) se seront généralisés ?
Plus sérieusement je pense quand même que le cinéma a besoin que les films existent, après leur sortie, sur un support physique un peu classe et pas sur des serveurs sécurisés genre iThunes. Bleu, à l'heure où je vous parle, c'est classe.

Résumé de l'article du NYT d'hier sur La guerre des standards du DVD HD (BluRay de Sony/Philips vs. HD DVD avec NEC/Thomson...):

En gros des lecteurs DVD HD existent déjà (Toshiba:$1000) mais pas les disques avec des films de la mort. Même problème pour cette boite (lecteur à $250) qui essaie de faire du DivX un standard (plus rapidement) populaire, comme le mp3 : le credo c'est que la haute-déf ne dépend pas de la grosse capacité de stockage permise par la technologie des standards proposés (rayon bleu et non plus rouge).
(Les lecteurs dvd tradi se trouvent à $40.)
Question de place et de contenu: HD DVD a le soutien de l'essentiel des studios et propose un support mono-couche de 15Giga. BluRay a principalement Sony, Disney et Fox mais propose 25Giga en mono et 50 en double-couche.
(Les DVD traditionnels contiennent de 4,7G en mono-face/mono-couche à 17G en double/double).
De toute façon il n'y aura pas de standard HD avant que les postes de TV HD ne se généralisent (10% du marché US auj.) et les constructeurs ne veulent surtout pas embrouiller leur consommateurs chéris.

mercredi 19 janvier 2005

Semaine 3 : en attendant le premier chassé-croisé de 2005

1 LE CHATEAU AMBULANT = 108 051
2 L'UN RESTE L'AUTRE PART = 101 656
3 ALEXANDRE + 74 593 = 226 585
4 MELINDA ET MELINDA = 73 567
5 DER UNTERGANG + 58 544 = 127 240
6 LES SOEURS FACHEES + 37 202 = 282 149
7 OCEAN'S TWELVE + 35 964 = 691 169
8 THE GRUDGE + 33 425 = 159 380
9 LE FANTOME DE L'OPERA = 31 429
10 NATIONAL TREASURE + 27 005 = 267 150
11 ROIS & REINE + 19 315 = 131 084
12 LE DERNIER TRAPPEUR + 15 497 = 202 621
13 36 QUAI DES ORFEVRES + 14 662 = 452 269
14 TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE + 13 765 = 53 029
15 TU MARCHERAS SUR L'EAU + 13 567 = 33 721
16 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 14 246 = 113 555
17 THE INCREDIBLES + 13 767 = 1 102 993
18 BRIDGET JONES II + 12 310 = 470 680
19 TERRE PROMISE = 11 303
20 LEMONY SNICKET'S... + 10 069 = 164 529
21 LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE + 8 049 = 38 065
22 ALFIE + 7 476 = 50 073
23 GIRL NEXT DOOR + 5 593 = 61 190
24 MARIA PLEINE DE GRACE + 4 251 = 82 488
25 A CORPS PERDUS + 4 234 = 18 253
26 INNOCENCE = 3 568
27 LES DALTON + 3 473 = 287 851
28 SARABAND + 3 369 = 24 802
29 LES TEMPS QUI CHANGENT + 2 724 = 93 445
30 UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE + 2 357 = 118 822
31 AYURVEDA = 2 063
Avt-prem.
CLOSER 1 948
LA MARCHE DE L'EMPEREUR 998
LE PROMENEUR DU CHAMP DE MARS 293

lundi 17 janvier 2005

WE : 5j. avec Miyazaki, Berri, Stone et les autres.

1. LE CHATEAU AMBULANT : 93 374
2. L'UN RESTE L'AUTRE PART : 82 319
3. ALEXANDRE : 63 502
4. MELINDA ET MELINDA : 60 099
5. DER UNTERGANG : 47 020
6. OCEAN'S TWELVE : 29 849
7. LES SOEURS FACHEES : 29 675
8. THE GRUDGE : 28 217
9. LE FANTOME DE L'OPERA : 24 379
10 NATIONAL TREASURE : 22 646
11 ROIS & REINE : 15 682
12 THE INCREDIBLES : 12 680
13 LE DERNIER TRAPPEUR : 12 487
14 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD : 11 533
15 36 QUAI DES ORFEVRES : 11 505
16 TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE : 10 834
17 TU MARCHERAS SUR L'EAU : 10 493
18 BRIDGET JONES II : 9 985
19 LEMONY SNICKET'S... : 9 146
20 TERRE PROMISE : 8 885
21 LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE : 6 362
22 ALFIE : 5 938
23 GIRL NEXT DOOR : 4 748
24 MARIA PLEINE DE GRACE : 3 386
25 A CORPS PERDUS : 3 242
26 LES DALTON : 3 025
27 INNOCENCE : 2 601
28 SARABAND 2 576
29 LES TEMPS QUI CHANGENT : 2 195
30 LE POLE EXPRESS : 1 973

jeudi 13 janvier 2005

Mercredi 12 : 1.Miyazaki 2.Berri 3. Allen

1 LE CHATEAU AMBULANT 13 686
2 L'UN RESTE L'AUTRE PART 13 102
3 MELINDA ET MELINDA 9 795
4 ALEXANDRE 7 777
5 LA CHUTE 6 246
6 LES SOEURS FACHEES 3 969
7 THE GRUDGE 3 637
8 LE FANTOME DE L'OPERA 3 552
9 OCEAN'S TWELVE 3 530
10 NATIONAL TREASURE 2 753
11 ROIS & REINE 2 108
12 THE INCREDIBLES 1 969
13 TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE 1 524
14 36 QUAI DES ORFEVRES 1 474
15 COUP DE FOUDRE A B'OOD 1 468
16 LEMONY SNICKET'S... 1 399
17 LE DERNIER TRAPPEUR 1 395
18 TERRE PROMISE 1 377
19 TU MARCHERAS SUR L'EAU 1 324
20 BRIDGET JONES 2 1 152

mercredi 12 janvier 2005

Semaine 2 : Alexandre en roue libre...

Mais avec une moyenne très moyenne pour ses 52 copies (contre 19 pour La Dernière Surprise Party d'Hitler).

1 ALEXANDRE + 149 776 = 151 992
2 DER UNTERGANG + 68 696 = 68 696
3 OCEAN'S TWELVE + 64 577 = 655 205
4 LES SOEURS FACHEES + 62 464 = 244 947
5 THE GRUDGE + 51 432 = 125 955
6 NATIONAL TREASURE + 42 563 = 240 145
7 TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE + 39 264 = 39 264
8 ROIS & REINE + 34 059 = 111 769
9 LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE + 29 199 = 30 016
10 LE DERNIER TRAPPEUR + 27 887 = 187 124
11 THE INCREDIBLES + 27 293 = 1 089 226
12 LEMONY SNICKET'S... + 25 029 = 154 460
13 BRIDGET JONES 2 + 23 142 = 458 370
14 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 22 288 = 99 309
15 36 QUAI DES ORFEVRES + 19 993 = 437 607
16 TU MARCHERAS SUR L'EAU + 19 903 = 20 154
17 GIRL NEXT DOOR + 17 305 = 55 597
18 NON TI MUOVERE + 13 943 = 14 019
19 ALFIE + 13 473 = 42 597
20 UN PETIT JEU SANS CSQ + 10 382 = 116 465
21 LES DALTON + 11 418 = 284 378
22 MARIA PLEINE DE GRACE + 6 253 = 78 237
23 LES TEMPS QUI CHANGENT + 6 167 = 90 721
24 LE SILENCE + 5 450 = 14 851
25 SARABAND + 5 162 = 21 433
26 L'AUTRE RIVE + 4 990 = 4 990
27 A BOIRE + 4 604 = 19 640
28 TERRE ET CENDRES + 4 284 = 4 306
29 UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES + 2 599 = 774 599
30 MONDOVINO + 2 548 = 68 842
31 THE CORPORATION + 2 064 = 4 809
32 UMBERTO D (REP 2005) + 1 852 = 1 852
33 QUAND LA MER MONTE... + 1 843 = 57 172

Av-prem.
* LE FANTOME DE L'OPERA 1 784
* L'UN RESTE L'AUTRE PART 702

jeudi 6 janvier 2005

Mercredi 5/1 : Alexandre vs. Hitler

Voilà le genre de projet qui sent la production Troma : The Mutant Nazis Time Mercenaries.
Quand je vois ce qu'on se trimbale en tête du BO et que c'est cette semaine que ressort Umberto D. (34e)...

1. ALEXANDRE + 21 282 N 23 498
2. LA CHUTE + 7 397 N 7 397
3. OCEAN'S TWELVE + 6 922 = 597 550
4. LES SOEURS FACHEES + 6 645 = 189 128
5. THE GRUDGE + 6 025 = 80 548
6. TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE + 4 969 N 4 969
7. NATIONAL TREASURE + 4 605 = 202 187
8. THE INCREDIBLES + 4 024 = 1 065 957
9. ROIS & REINE + 3 539 = 81 249
10 LEMONY SNICKET'S... + 3 443 = 132 874
11 LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE + 3 233 N 4 050
12 LE DERNIER TRAPPEUR + 3 210 = 162 447
13 BRIDGET JONES 2 + 2 431 = 437 659
14 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 2 398 = 79 419
15 GIRL NEXT DOOR + 2 077 = 40 369
16 TU MARCHERAS SUR L'EAU + 1 966 N 2 217
17 36 QUAI DES ORFEVRES + 1 937 = 419 551
18 A CORPS PERDUS + 1 763 N 1 839
19 IRRESISTIBLE ALFIE + 1 648 = 30 772
20 LES DALTON + 1 376 = 274 336
21 UN PETIT JEU SANS CSQ + 1 164 = 107 247
22 LE POLE EXPRESS + 1 017 = 174 600
23 LE SILENCE + 642 = 10 043
24 L'AUTRE RIVE + 603 = 603
25 A BOIRE + 601 = 15 637
26 LES TEMPS QUI CHANGENT + 591 = 85 145
27 MARIA PLEINE DE GRACE + 566 = 72 550
28 SARABAND + 495 = 16 766
29 TERRE ET CENDRES + 373 N 395
30 UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES + 263 = 772 263

mercredi 5 janvier 2005

BO Pp de cette première semaine en 2005

1 OCEAN'S TWELVE + 109 853
2 THE INCREDIBLES + 84 940
4 NATIONAL TREASURE + 82 251
3 LES SOEURS FACHEES + 80 019
5 THE GRUDGE + 72 082
6 LEMONY SNICKET'S... + 53 573
7 LE DERNIER TRAPPEUR + 45 931
8 BRIDGET JONES 2 + 44 456
9 ROIS & REINE + 40 124
10 GIRL NEXT DOOR + 35 338
11 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 33 854
12 LES DALTON + 31 701
13 IRRESISTIBLE ALFIE + 28 996
14 36 QUAI DES ORFEVRES + 24 838
15 UN PETIT JEU SANS CSQ + 19 966
16 LE POLE EXPRESS + 17 861
17 LES TEMPS QUI CHANGENT + 15 820
18 A BOIRE + 14 909
19 LE SILENCE + 9 209
20 BLADE TRINITY + 9 001
21 MARIA PLEINE DE GRACE + 6 776
22 UN LONG DIMANCHE ... + 5 916
23 NOUS ETIONS LIBRES + 5 637
24 SARABAND + 5 150
25 NARCO + 3 825
26 VOLCANS DES ABYSSES + 3 685
27 MASSAI... + 3 341
28 DANS LES CHAMPS DE BATAILLE + 3 193
29 MONDOVINO + 2 871
30 THE CORPORATION + 2 745

lundi 3 janvier 2005

Consensus des critiques sur un film point bon ne sent

Je me réjouissais à l'avance de voir un bon film tant Sideways semble faire l'unanimité outre-atlantique.
Sauf qu'évidemment il faut se méfier des films que les critiques aiment trop : j'aurais dû me rappeler de qq mauvaises expériences genre Lantana ou Magnolia.
C'est ce que dit en substance Tony Scott du NYT dans un article dont on sent bien que le titre ("The Most Overrated Film of the Year") a été choisi par le rédac-chef pour racoller un peu le populo.

Evidemment les critiques vivent dans leur monde (être payé pour voir des films, franchement, ces gens-là ne sont pas comme nous) mais ils ont l'illusion de rester des spectateurs au tréfonds d'eux-mêmes.
(voir la réaction du critique David Poland qui prend très à coeur la critique des critiques).

WE Pp - Heureuse et fructueuse année 2005 à tous !

# | Titre | WE (5j) Pp | Cumul Pp
1 OCEAN'S TWELVE + 94 461 = 575 236
2 THE INCREDIBLES + 80 022 = 1 057 015
3 NATIONAL TREASURE + 70 717 = 186 048
4 LES SOEURS FACHEES + 67 082 = 169 546
5 THE GRUDGE + 58 905 = 61 346
6 LEMONY SNICKET'S... + 48 731 = 124 589
7 LE DERNIER TRAPPEUR + 38 912 = 152 218
8 BRIDGET JONES 2 + 37 259 = 428 031
9 ROIS & REINE + 33 329 = 70 915
10 LES DALTON + 28 910 = 270 169
11 GIRL NEXT DOOR + 28 508 = 31 462
12 COUP DE FOUDRE A BOLLYWOOD + 27 941 = 71 108
13 ALFIE + 21 879 = 22 007
14 36 QUAI DES ORFEVRES + 20 479 = 413 255
15 POLAR EXPRESS + 17 416 = 173 138
16 UN PETIT JEU SANS CSQ + 16 330 = 102 447
17 LES TEMPS QUI CHANGENT + 13 038 = 81 772
18 A BOIRE + 11 846 = 11 973
19 LE SILENCE + 7 340 = 7 532
20 BLADE TRINITY + 7 013 = 157 096
21 MARIA PLEINE DE GRACE + 5 181 = 70 389
22 UN LONG DIMANCHE... + 5 158 = 771 242
23 NOUS ETIONS LIBRES + 4 239 = 4 239
24 SARABAND 4 187 = 15 308
25 PLUME, LE PETIT OURS POLAIRE + 3 239
26 NARCO + 3 074 = 168 093
27 MASSAI... + 2 637 = 15 150
28 DANS LES CHAMPS DE BATAILLE + 2 503 = 2 530
29 MONDOVINO + 2 339 = 65 762
30 LES 3 ROIS MAGE + 2 334 = 21 582